Guillaume Groen Van Prinsterer

(1801-1876)

 

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Biographies

De Pierre Courthial, dans "Le mouvement réformé de reconstruction chrétienne"

Me bornant à l'essai d'une description du mouvement de reconstruction chrétienne au sein de la chrétienté réformée - dont je sais cependant les liens historico-spirituels qu'elle a eus, qu'elle a, et qu'elle doit garder et développer autant que faire légitimement se pourra, avec les autres chrétientés protestantes ainsi qu'avec les chrétientés catholique - romaine et orthodoxe-orientale - je commence en évoquant la figure de son précurseur, trop méconnu en dehors de sa patrie, les Pays-Bas : Guillaume Groen Van Prinsterer (1801-1876)8.

Dans son ensemble, la chrétienté réformée européenne n'était plus alors "réformée" que par ses dénominations ecclésiastiques. Sauf en quelques-uns - Reste intrépidement fidèle du peuple de Dieu - il n'y avait plus de confession vivante, vécue, de la Foi re-formée selon la Parole de Dieu.

Les Lumières (I'AufkIärung) et la Révolution française, dans l'esprit de ses principaux meneurs, ne s'en étaient prises que secondairement à des abus et à des injustices criants ainsi qu'à la domination cléricalo-politique de Rome et à l'absolutisme des Bourbons. Ce qu'elles avaient attaqué et rejeté surtout et d'abord, c'était la vérité et l'autorité de la Révélation divine. A la place du Dieu trinitaire, Créateur et Sauveur, l'homme, absolutisé, est pour elles la norme suprême, le point central de référence. Si, au début du XIXe siècle, et avec le Romantisme, le motif de la personnalité (et du sentiment) allait prendre plus de poids que le motif de la science (et de la raison) - de même que, plus tard, le motif de l'homme individuel - c'était encore et toujours l'humanisme - la religion de l'homme, en place de la religion du Dieu vivant - qui restait à l'ordre du jour. Dans la chrétienté réformée européenne, l'alliage contre-nature, antinomique, du peu qu'elle voulait bien encore garder du discours biblique et de tout ce qu'elle entendait assumer de l'humanisme avait opéré, et continuait à opérer ses ravages. Groen, qui, à la fin de sa vie, caractérisera son éducation, tant familiale qu'ecclésiale, comme ayant été "libérale et chrétienne" (libérale d'abord était imprégné de cette atmosphère humaniste du temps.

A vingt-deux ans, brillant étudiant de l'Université de Leyde, Groen soutint deux thèses : l'une à la Faculté de Droit, l'autre à la Faculté des Lettres. Les rencontres qu'il eut à ce moment avec le poète calviniste Wilhelm Bilderdijk ( 1756-1831), auteur entre autres d'une épopée fantastique restée inachevée, De ondergang der eerste Wareld ("La fin du premier monde"), l'unique homme éminent des. Pays-Bas à s'opposer alors à l'esprit rationaliste et révolutionnaire qui était, jusque dans la Cour royale, "la puissance" dans l'air de l'époque, ne l'influencèrent guère (plus tard, après la mort de Bilderdijk et après sa "conversion", Groen profitera, dans une admiration spirituelle et non plus esthétique seulement, de l'œuvre du poète).

C'est alors que le Réveil, parti de Suisse pour s'étendre à toute une partie de l'Europe, atteignit les Pays-Bas. Ce Réveil reformateur avait commencé avec des étudiants de la Faculté de théologie protestante de Genève. Un ancien officier de marine écossais, Robert Haldane (1764-1842), qui avait démissionné, après s'être donné à Jésus-Christ et à Sa Parole, pour devenir "évangéliste", passant à Genève, avait réuni ces étudiants, en février 1817, et lisait, étudiait, méditait avec eux l'Epître de S. Paul aux Romains9. Ce fut le début d'un Réveil. En mai de la même année - cela "marque" l'époque - la Vénérable Compagnie des pasteurs de Genève osa exiger des candidats au Saint Ministère la promesse de ne jamais prêcher sur la divinité de Jésus-Christ, le péché originel, l'efficacité de la grâce, et la prédestination ! Le Réveil n'allait pas moins se poursuivre - dans les Eglises "réformées" ou hors d'elles, peu importe - avec de fidèles ministres de la Parole de Dieu comme Henri Merle d'Aubigné, Frédéric Monod, Louis Gaussen et César Malan.

En 1822, un Juif d'Amsterdam, Isaac Da Costa (1798-1860), juriste, savant philologue et surtout poète, disciple et ami de Bilderdijk, demandait le baptême, et, en 1823, par la publication de ses Bezwaren tegen de Geest der Eeuw ("Objections contre l'esprit du siècle"), qui émurent Groen, prenait la tête du Réveil aux Pays-Bas. Des journaux "humanisto-chrétiens" n'hésitèrent pas à traiter Da Costa (pensez donc : un Juif de "canaille" et de singe de l'enragé Bilderdijk".

En 1827, Groen fut nommé Référendaire, puis en 1829 Secrétaire, du Cabinet du Roi ("dînant chaque jour avec la Révolution" put-on dire). Mais son mariage, en 1828, avec une fervente réformée confessante (il y en avait quand même ! ), Elisabeth van der Hoop, puis ses rencontres, à Bruxelles, avec Merle d'Aubigné, qui fut tout ensemble un savant historien - à preuve son Histoire de la Réformation- et un prédicateur très simple du pur Evangile, l'introduisirent à cette Foi re-formée selon la Parole de Dieu à laquelle, enfin, il se rangea de tout son coeur.

A partir du début des années Trente, Groen va approfondir, proclamer et défendre cette Foi qu'il a enfin trouvée (qui l'a enfin trouvé).

Le propre du Réveil réformé (celui, aux Pays-Bas, de Bilderdijk, de Da Costa, de Groen, pour commencer), c'est qu'il se distingue du Réveil – piétiste – par le caractère à la fois plus radical et plus ample de son esprit et de sa vision : plus radical par sa foi en la souveraineté et en l'efficacité de la grâce divine -, plus ample, parce que, s'il s'agit du salut personnel et éternel des hommes, il s'agit aussi du salut temporel de la culture, de la société et du Règne du Christ sur tous les domaines de la pensée et de l'existence.

C'est ainsi que Groen Van Prinsterer voulut être, consciemment et résolument, chrétien en son "coeur- d'abord, mais aussi historien chrétien, journaliste chrétien et homme politique chrétien.

De plus en plus, Groen comprend et fait connaître que le mal moderne, jusque dans l'Eglise, est "l'apostasie systématique" préparée par le rationalisme des Lumières et propagée par l'esprit de la Révolution. La lecture qu'il fait alors des Reflections on the Revolution in France, de l'Anglais Edmund Burke (1728-1797) le confirme dans la conviction qu'avant d'être politique la Révolution est un phénomène spirituel, religieux, d'apostasie qui doit être combattu dans ses principes mêmes. A l'esprit de la Révolution et à la devise : "Ni Dieu, ni Maître" doit être opposé l'esprit de la Réformation, l'esprit de la confession de la vraie Foi : "Jésus-Christ est le Seigneur".

Groen, à cause de sa faible santé, a dû démissionner, en 1833, de sa charge de Secrétaire du Cabinet royal pour accepter l'emploi d'Archiviste des papiers personnels de la Maison d'Orange-Nassau, emploi qui va lui laisser... les loisirs qu'il va studieusement et activement occuper. Si Groen, fidèle à sa charge, va publier au long des décennies la série des volumes d'Archives de la Maison d'Orange (couvrant la période de 1552 à 1688), historien il va publier aussi un fort Manuel sur l'histoire des Pays-Bas. Tant dans son introduction aux Archives que dans son Manuel, Groen n'a pas hésité à mettre en œuvre son principe re-formé de "la soumission inconditionnelle à la Loi que Dieu a révélée dans la Sainte Ecriture". Par là il mettait en cause la prétendue "neutralité" de la science historique. Ce qui provoquera évidemment de vives réactions. Sans empêcher, de la part d'excellents historiens, la reconnaissance du fait que Groen a été un pionnier de l'historiographie moderne.

Historien chrétien, Groen fut de même, à plusieurs reprises et, en particulier de 1869 jusqu'à sa mort en 1876, avec l'hebdomadaire Nederlandsche Gedachten ("Pensées néerlandaises") un journaliste chrétien.

Groen fut surtout un homme politique et un penseur politique chrétien.

Homme politique, il fut à trois reprises député du Parlement néerlandais et leader du Parti anti-révolutionnaire établi en 1848.

 Que l'on y prenne bien garde : Groen n'a aucunement été un conservateur et ne s'est jamais fait l'avocat du statu quo. Etre anti-révolutionnaire, au sens de Groen et de son Parti, ce n'est pas être contre les changements, contre les progrès, nécessaires, et même contre toute forme d'insurrection. Etre anti-révolution naire, au sens de Groen et de son Parti, c'est, pour le bien des hommes et pour le vrai progrès du genre humain, combattre les principes et les mauvais fruits conséquents de la Révolution "humaniste". Au reste, l'idéologie "religieus ' e-apostate" de la Révolution était alors partagée aussi bien par les libéraux - disons : la Gauche - que par les conservateurs - disons : la Droite. En réalité, Metternich et les partisans du Traité de Vienne et de l'Ordre établi avaient la même idéologie que leurs adversaires. "Les idées de Rousseau et de Montesquieu étaient alors la propriété de tous les pays civilisés".10 L'opposition des uns aux autres n'était pas "religieuse", "idéologique", mais se situait seulement au niveau "pratique" des intérêts et des moyens à considérer. Aussi, pour Groen, l'obligation alternative "conservateurs" ou "libéraux" - nous dirions aujourd'hui "droite" ou gauche" - s'inscrivait-elle dans le même ensemble apostat, religieux", "idéologique" à combattre résolument.

Comme homme politique, Groen, incompris le plus souvent jusque dans son propre Parti, demeura tout au long des années Trente à Cinquante et la majeure partie des années Soixante, un combattant plus ou moins solitaire, un "général sans armée" a-t-on dit. Ses nombreux adversaires en profitèrent pour le ridiculiser plutôt que pour le combattre honnêtement et sans mépris. Longtemps, en témoin de son Seigneur dans la sphère politique, Groen dut porter sa croix.

Seules, les sept dernières années de sa vie, de 1869 à 1876, furent rafraîchies et réconfortées par le secours inespéré et puissant que lui apporta Abraham Kuyper. Lorsque, le 8 mai 1869, Groen Van Prinsterer en sa vieillesse commençante entendit la conférence : Appel à la conscience nationale que Kuyper, alors pasteur à Utrecht, donna en l'Eglise cathédrale de cette ville à l'occasion d'un congrès national de la Société pour l'éducation chrétienne, fondée en 1860, il rendit grâces à Dieu. Enfin retentissait l'écho répondant à ce qu'il disait, apparemment sans grands résultats, depuis longtemps. Groen avait là près de lui et il écoutait et voyait pour la première fois un homme avec lequel il avait échangé quelques lettres, un homme dont la conviction, l'intelligence, la culture, les écrits, la parole, l'ardeur, allaient marquer l'histoire des Pays-Bas et de la chrétienté. Le "général sans armée" venait de trouver un successeur de taille, un général qui allait en traîner toute une armée à la bataille. Le vieillard qui n'avait pas eu d'enfant recevait pour sa consolation un fils spirituel incomparable. Et, pendant sept ans, ces deux hommes, saisis, éclairés, brûlés, par la même vision re-formée de Dieu, du monde et de la vie, allaient "évangéliser" ensemble leur pays, dans une amitié et un respect réciproques qui surmontaient la différence de leurs âges.

Penseur politique, Guillaume Groen Van Prinsterer a laissé des ouvrages saisissant d'actualité aujourd'hui :

Ongeloof en Revolutie ("Apostasie et Révolution"), 1847 ;

Le Parti anti-révolutionnaire et confessionnel (en français), 1860 ;

L'Empire prussien et l'Apocalypse (en français), 1867.

Dans "Apostasie et Révolution", Groen annonce que l'esprit apostat de la Révolution conduit de lui-même à l'avènement d'une société anti-christique dans laquelle un groupe scientifico-politique, ne reconnaissant d'autre autorité que sa propre raison et ayant une volonté de puissance absolue, dominera de façon totalitaire une population réduite à l'esclavage. Lorsque, comme par les Lumières et la Révolution, les mots :justice, liberté, tolérance, morale etc... ne sont plus reçus et employés selon les principes chrétiens dont ils tiennent leur sens, la justice devient injustice ; la liberté, esclavage ; la tolérance, persécution ; et la morale immoralisme. Cette inversion sémantique du sens des mots est la nemesis verbale de ceux qui rejettent Dieu.

"Le bien-être de demain ne peut être établi par la modification, modération, régulation de principes pernicieux, ni par un esprit mortel d'abandon et de résignation ; il faut, au contraire, promouvoir la plus haute Vérité, accepter ce qui est la condition nécessaire pour suivre l'unique voie vers le bien-être des nations". Et Groen de montrer que lorsque Dieu et Sa Parole sont reniés, la morale est bientôt jetée par-dessus bord : une fois que le principe de la Révolution est adopté, il suit, comme la nuit après le jour, que la morale, la foi, le droit et la justice sont balayés pour être remplacés par leurs contre-façons humanistes. Il ne sert à rien, dit Groen, de blâmer les révolutionnaires pour leurs excès lorsqu'en même temps on applaudit à leurs principes. Et il démontre que la Révolution ne peut manquer de persécuter les chrétiens parce que, du point de vue du philosophe et politicien révolutionnaire, la Révélation et la Foi chrétiennes ne sont pas seulement ridicules mais nocives.

Dans "Le Parti anti-révolutionnaire et confessionnel", Groen démontre qu'une pensée et une action politique chrétiennes ne peuvent dépendre que d'une confession chrétienne de l'autorité de Dieu et de Sa Parole sur toute l'existence, et qu'elles impliquent le rejet de l'esprit et des doctrines de la Révolution. Il faut choisir entre l'esprit de la "Révolution permanente" et l'esprit de la Reformation selon la Parole de Dieu. L'esprit de la Révolution, c'est le culte de l'homme ne reconnaissant d'autre souverain que lui-même, d'autre lumière que celle de sa propre raison, d'autre loi que sa volonté. Nous devons attaquer le mal à sa racine et renoncer complètement à ce subjectivisme qui, ne tenant compte ni de la souveraineté de Dieu, ni de la chute et de la faiblesse de l'homme, mine le fondement de toute vérité et ne peut que détruire sans être capable de construire.

Dans ce Même ouvrage, Groen expose les raisons pour lesquelles, en politique, les chrétiens doivent rompre aussi bien avec les "conservateurs" qu'avec les "libéraux". Ceux-là aussi bien que ceux-ci ne reconnaissent pas la souveraineté de Dieu et de sa Parole dans la sphère politique et soutiennent, par exemple, le monopole étatique de l'éducation voulu par la Révolution. Ce que Groen avait comme objectif, sur ce dernier point, c'était une éducation des enfants de l'Alliance de grâce donnée, sous la responsabilité de leurs parents, dans des écoles où toutes les disciplines seraient enseignées à la lumière de la Révélation divine tant spéciale (l'Ecriture Sainte) que naturelle (la Création de Dieu). Il ne s'agissait pas d'ajouter "la religion" aux autres sujets enseignés à l'école mais d'enseigner tous les sujets selon la vraie religion, celle du Dieu vivant et non plus selon la religion humaniste.

Dans ''l'Empire prussien et l'Apocalypse", Groen, avec une singulière, mais après tout très normale, clairvoyance, avertit les nations européennes des abîmes vers lesquels elles se précipitent. Je cite :12

"Il y a deux axiomes de droit public au point de vue chrétien.

I. La Loi divine est obligatoire ; l'intérêt national est donc une idole, une fausse divinité.

Il. L'Antéchrist de notre époque est l'idolâtrie du Moi, systématisée dans le rationalisme et la Révolution.

I. La Loi divine, la Loi révélée, est obligatoire dans la sphère politique et doit imposer silence à l'égoïsme, soit individuel, soit national...

On ne révoquera pas en doute la foi et le zèle de la Neue Evangelische Zeitung13. Eh bien ! au commencement de cette année on y proclamait qu'une politique soit-disant évangélique est en contradiction avec la nature même de l'Etat.

Séparer ainsi l'Evangile et la politique me paraît une erreur très grave... Entre l'athéisme pratique, l'irréligion, et la religion révélée, pour l'Etat comme pour chacun de nous, il faut choisir...

Prenez-y garde ; d'autres sauront développer les conséquences de la séparation que vous prêchez. Votre morale russe, autrichienne, prussienne, deviendra malgré vous de la morale indépendante. Votre politique non-évangélique aboutira malgré vous à l'intérêt bien entendu, à la raison d'Etat, au culte, même s'il le faut, sanguinaire et féroce du salut public. Tous les scrupules s'évanouiront devant la loi, seule désormais inviolable, de la nécessité politique.

Les deux systèmes, le système révolutionnaire et le système chrétien, se résument dans leur devise. Où la raison d'Etat dit : il le faut, le chrétien répond : Je ne puis...

L'égoïsme national n'est pas la loi suprême en politique...

Il. L'Antéchrist de nos jours, c'est l'esprit de rationalisme et de Révolution... Les chrétiens de toute dénomination ont dans la Révolution un ennemi commun... Eritis sicut Deus. C'est la devise de l'impiété... C'est l'humanité qui s'adore...

Résister à ce caractère antichrétien de notre époque a été la pensée dominante de mes écrits et le fil conducteur de ma politique... L'Antéchrist, c'est l'esprit de révolution".

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8 Cf. Who was Groen ? par Bernard Zylstra (The Groen Van Prinsterer Society, 1956), The Christian Philosophy of Law, Politics and the State, par E.L. Hebdon Taylor (The Craig Press, 1966) pp. 28-42 ; 53 ; 64 ; 228 ; 238-246. Abraham Kuyper, par Frank Vanden Berg (Eerdmans, 1960), pp. 43 ; 52-54 69-74 ; 85 ; 90 ; 95 ; 97, 218, 301.

9 The Epistle to the Romans, un commentaire par Robert Haldane, re-publié en 1958 par "The Banner of Truth Trust".

10 Bernard Zylstra, op.cit. p. 8.

11 pp. 19 à 21 et 28 à 30.

12 Il s'agit d'un périodique berlinois.

 

Voir de-même du pasteur Vincent Bru : La personne et l’œuvre de Guillaume Groen van Prinsterer (1801-1876)

 

Bibliographie

Il y a plus de 108 œuvres de la main de Groen van Prinsterer dans la bibliothèque de l'université d'Utrecht, dont sept en français. Voici les œuvres en français de Groen :

1.      Archives ou Correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau, Leiden, 1835-1915, 25 tomes.

2.      Le parti anti-révolutionnaire et confessionnel dans l'Eglise Réformée des Pays-Bas : étude d'histoire contemporaine, Amsterdam, 1860.

3.      La hollande et l'influence de Calvin, Amsterdam, 1864, 35 pp.

4.      L'empire prussien et l'apocalypse : à mes amis de Berlin, Amsterdam, 1867, 67 pp.

5.      La nationalité religieuse en rapport avec la Hollande et l'Alliance évangélique, Amsterdam, 1867.

6.      La Prusse et les Pays-Bas : à mes amis de Berlin, Amsterdam, 1867.

7.      Maurice et Barnevelt : étude historique, Utrecht, Kemink, 1875, XVI, CCXXII, 171 pp.

Autres :

Pierre COURTHIAL, “Un critique réformé de la Révolution française : Guillaume Groen Van Prinsterer (1801-1876)”, La Revue Réformée, N° 155 (juin 1988), pp. 29-39.

Pierre COURTHIAL, “Le mouvement réformée de reconstruction chrétienne”, Hokhma, N° 14 (1980), pp. 44ss.

Harry Van Dyke, Groen Van Prinsterer, Lectures on Unbelief and Revolution, Ontario (Canada), Wedge Publishing Fondation, 1989, 561 pp.

H. Klink, « Groen van Prinsterer  et la sécularisation en Europe », La Revue Réformée, N° 196-1997/5, pp. 13ss.

Bernard Zylstra, « Who was Groen ? », 1956.

 

Groen en ligne !

Groen Van Prinsterer's Lectures on Unbelief and Revolution (abridged translation)
© 1989, 2000 Harry Van Dyke.

CAPO would like to thank Dr. Van Dyke of Redeemer College for his kind permission to Web reprint the text of his abridged translation of Unbelief and Revolution. This work was originally published in 1989 by Wedge Publishing Foundation (out of print). Dr. Van Dyke has copies of an annotated translation of Lectures VIII and IX available for purchase. Please contact him for order information.

Be sure to check out CAPO Senior Fellow David Hall's analysis of Groen Van Prinsterer's political thought in his Premise essay, Groen Van Prinsterer: Political Paradigm from the Past.

Additional lectures will be added as soon as they can be formatted. If you would like to assist, contact the editor.

Lecture I: Introduction
Lecture II: The Wisdom of the Ages
Lecture III: The Anti-Revolutionary Principles
Lecture IV: Historical Governments
Lecture V: Abuses
Lecture VI: The Perversion of Constitutional Law
Lecture VII: The Reformation
Lecture VIII: Unbelief
Lecture IX: Unbelief (continued)
Lecture X: The Conflict with Nature and Law
Lecture XI: First Phase - Preparation (till 1789)
Lecture XII: Second Phase - Development (1789-94)
Lecture XIII: The Reign of Terror
Lecture XIV: Overview - 1794-1845
Lecture XV: Conclusion