- Association
Vaudoise de Parents Chrétiens
- Case
postale 34, CH-1001 Lausanne, Suisse
- CCP
Suisse: Lausanne 10-6455-1
- CCP
France: CCP 10 175 47 C Lyon
- Au
nom de J.-R. Comte, 33, Ch. des Pugins, F- 01280 Prévessin.
REPONSE
DE
L'ASSOCIATION
VAUDOISE DE PARENTS CHRÉTIENS
À
LA CONSULTATION FÉDÉRALE SUR LA SITUATION JURIDIQUE
DES
COUPLES HOMOSEXUELS EN DROIT SUISSE
Nous lisons à la page 25 du texte distribué par l'Office
fédéral de la justice les lignes suivantes :
De manière générale
en Suisse, comme dans les pays de culture occidentale, l'institution du
mariage, marquée par le droit romain et le christianisme, se définit
comme l'union de deux personnes de sexe différent. Cela signifie que,
selon le droit suisse, deux personnes de même sexe ne peuvent pas
conclure un mariage.
Quelques lignes plus haut nous lisons qu'il s'agit également
de :
[
... ] la definition du «Common law», selon laquelle il faut entendre
par mariage «the voluntary union for life of one man and one woman to
the exclusion of all others».
Ces textes nous permettent de saisir d'emblée la
signification véritable des changements juridiques qui nous sont proposés.
Il s'agit de renverser une
tradition juridique vieille de plus de deux mille ans
dans le but de reconnaître juridiquement l'union de deux personnes du même
sexe. On cherche à donner du couple «conjugal», tel qu'il est reconnu
par la loi, une définition nouvelle. Il n'est guère possible
d'imaginer une révolution juridique aux conséquences plus
importantes. C'est la raison pour laquelle notre réponse ne se limitera
pas à des considérations purement juridiques, mais tentera d'analyser les
causes profondes, philosophiques et religieuses, qui motivent
une volonté aussi radicale de changement.
1. Perte du
sens des mots mariage et couple
Conformément aux textes précités, dans le droit
d'inspiration chrétienne, le droit romain, le common law
et, souvent même en des systèmes de droit d'origine païenne, le
mariage est défini comme l'union de personnes de sexe différent.
L'union de personnes de même sexe ne peut d'aucune manière être
considéré dans cette tradition immémoriale comme un mariage, ou même
un couple (au sens légal que l'on donne à ce terme), sans abus
flagrant de langage, sans déformation totale du sens usuel des mots.
Ainsi il nous est impossible d'admettre l'usage des expressions tels «couples
hétérosexuels» ou «couples homosexuels» que nous
trouvons dans le texte rédigé par l'Office fédéral de la justice.
Nous pouvons retracer le développement de cette dénaturation
du langage juridique à travers les diverses modifications du
droit civil, pénal et constitutionnel récentes :
- Il s'est d'abord manifesté dans le nouveau droit
matrimonial suisse où il est constamment question de «partenaires»
et jamais de «mari» et de «femme», d'«époux»
et d'«épouse» pour parler des conjoints. On ouvrait ainsi la
voie à l'invention de cette nouvelle conception juridique aberrante qui
est celle d'un prétendu «couple» ou d'un «mariage» imaginaire
contracté entre deux personnes du même sexe.
- Par contre, il y a encore peu de temps, certains actes
pervers pratiqués entre homosexuels étaient considérés par le
code pénal de notre pays comme des actes criminels. La banalisation
de ces actes a été fortement accentuée par la récente révision des
articles du Code pénal sur les délits d'ordre sexuel.
- Enfin, l'article de la nouvelle
Constitution fédérale, rendant illégale toute discrimination par
rapport à un quelconque «mode de vie»
a ouvert toute grande la voie aux propositions que nous présente l'Office
fédéral de la justice de légaliser, et même d'institutionnaliser,
les comportements pervers de ceux que la langue française
nomme sodomites.
Malgré le rappel donné en fin du document sur le
fondement religieux du mariage, nous devons constater que la
proposition de donner à deux personnes du même sexe un statut légal
se rapprochant fortement, ou étant quasiment équivalent à celui
procuré par le mariage, témoigne d'une perte entière chez les
juristes de l'Office fédéral de la justice de la signification
ontologique, (relative à l'être) naturelle ou créationnelle, de cette
institution.
Sur le plan philosophique, il s'agit ici d'un nominalisme
radical, système de pensée où l'on tient les mots - tels «mariage»
et «couple» comme des termes (de simples «noms») purement
arbitraires et conventionnels dont le contenu ne se réfère à rien
de permanent dans la réalité et dont le sens peut, en conséquence,
être modifié arbitrairement et volontairement par le législateur,
ceci en fonction des variations ou de l'opinion publique ou du contexte
sociologique à la mode ou des fantaisies des spécialistes consultés.
Nous pouvons affirmer que l'histoire du droit, du moins dans notre pays,
n'a jamais connu une pareille légèreté et une pareille arrogance
juridique dans la relativisation du droit. Une telle modification
arbitraire du langage juridique ne peut guère se constater dans la
tradition chrétienne et romaine du droit, ni même dans celles des
droits d'origine païenne. C'est la soumission du droit actuel aux présupposés
d'une tradition philosophique nominaliste, à la fois volontariste (Ockham),
subjectiviste (Descartes), idéaliste (Kant) et purement immanente
(Kelsen), qui a abouti à de telles contrevérités. Nous le répétons,
il n'est pas possible de parler légitimement de «couple» juridique
(et encore moins de «mariage») pour des unions entre personnes d'un
même sexe, sans abuser complètement du langage juridique et sans
contrefaire la réalité naturelle, créée par Dieu, que le terme
utilisé exprime. Il s'agit de la création volontariste d'un véritable
«monstre» juridique.
II. Le
refus de la réalité immuable, d'ordre naturel ou créationnel, du
couple et du mariage
Ce que nous constatons dans les propositions contenues
dans le texte que nous a soumis l'Office
fédéral de la justice, ce n'est pas simplement la perte chez nos
juristes de la compréhension du sens des mots «couple» ou «mariage».
C'est la réalité unique et immuable, la réalité véritable du couple
et du mariage, constituée créationnellement et naturellement par
l'union d'un homme et d'une femme qui est ici mise indirectement en
question. Jusqu'au développement du droit
naturel moderne (à la
fin du XVIIe siècle), tant la théologie, le droit, que les mœurs
elles-mêmes, accordaient au mariage un caractère quasiment sacré.
Selon l'héritage de toutes les Églises chrétiennes, le mariage est
considéré comme une «alliance» et en conséquence le reflet
de l'alliance établie par Dieu, d'abord avec sa création, puis
avec son Église, prémices de la création nouvelle. Chez les
Orthodoxes et les Catholiques romains, le mariage est un «sacrement»,
signe visible d'une réalité invisible fondée en Dieu, les Réformés
réservant pour leur part le terme de sacrement aux seuls actes ecclésiastiques
qui concernent chaque chrétien.
C'est en fonction de ce caractère sacré du
mariage dans la théologie et le droit chrétiens que les lois pénales
réprimaient avec une si grande sévérité les actions attaquant
gravement cette institution. Pour remonter à
l'une des sources de ce droit d'inspiration chrétienne, il est
utile de rappeler que pour le droit hébraïque, ces infractions
graves contre le mariage - adultère, sodomie, pédérastie, bestialité
- étaient sanctionnées par la peine de mort, ces «crimes» étant
ainsi placés au même niveau de gravité que l'homicide volontaire.
La vie humaine et l'institution du mariage étaient alors considérées
comme les biens sociaux les plus précieux soumis à
la protection des lois.
Dans la perspective judaïque et chrétienne, l'idée
d'un «couple» ou d'un «mariage» entre personnes du même sexe était
littéralement impensable.
Voyons ce qu'en dit l’Ancien, puis le Nouveau Testament :
- Dieu
créa l'homme à son image :
- Il
le créa à l'image de Dieu,
- Homme
et femme il les créa.
- Dieu
les bénit et Dieu leur dit :
- Soyez
(…) (Genèse 1.27-28a)
Et encore :
(...) l'homme
quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils
deviendront une seule chair (Genèse 2.24).
L'enseignement de Jésus-Christ ne diffère en
rien de celui de Moïse. Répondant aux Pharisiens qui le questionnaient
sur la possibilité du divorce selon l'enseignement de la Bible, Jésus
répondit :
N'avez-vous pas
lu que le Créateur, au commencement, fie l'homme et la femme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère
et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme ne sépare
pas ce que Dieu a uni (Matthieu 19.4-6).
Voyez aussi l'enseignement de l'apôtre Paul
dans 1 Corinthiens 6.16 et Éphésiens 5.3 1.
Ces textes évoquent les deux aspects fondamentaux
du mariage :
a)
l'union entre un homme et une femme pour leur joie et
bonheur mutuels ;
b) la
procréation, conséquence naturelle de cette union.
Cette institution créationnelle et naturelle
du mariage a sa réalité propre en elle-même, tant sur le plan
de la pensée du créateur que sur celui de sa réalisation sur la terre
dans le temps et dans l'espace. C'est ainsi que sur la plan intellectuel,
la famille est un universel, une
idée d'origine divine stable. Sur le plan concret, elle est ce que
l'on appelle en philosophie une forme
substantielle, soit une
réalité concrète, ici institutionnelle qui, elle aussi,
est stable. Comme d'autres universaux et formes substantielles,
tels les éléments chimiques ou les espèces animales et végétales, la
famille ne peut en conséquence être éliminée de la réalité créée
par Dieu. C'est pour cette raison que le Christ insiste sur la
nouvelle unité (une seule chair) que
forme le couple marié. Le «mariage» est donc ce rapport unique
entre deux personnes, un homme et une femme, s’unissant pour la vie en
vue de leur bien commun et dont un élément fondamental est la procréation.
C'est ainsi que «mariage» et «famille», union et procréation
sont naturellement liés.
Dans une pareille conception du mariage, du couple
et de la famille, il ne peut y avoir la moindre place pour les contrefaçons
d'une unité factice et perverse constituée par la fornication des
homosexuels. Car il s'agit ici d'actes qui, par nature, sont totalement
stériles et qui ne peuvent être assimilés à
la consommation, élément indispensable à
la validité du mariage. Avec des variantes (polygamie, polyandrie),
cette conception biblique du mariage, tout à la fois sacrée et
juridique, a, dans une très grande mesure, été celle de l'humanité
tout entière, même quand l'homosexualité était admise, comme ce fut
le cas chez les anciens Grecs par exemple. C'est seulement dans la deuxième
moitié du XIXe siècle que des homosexuels allemands se sont mis à
revendiquer la reconnaissance légale de leur «mode de vie» pervers.
Aujourd'hui on cherche à le mettre sur un pied d'égalité avec le
mariage lui-même.
III. Le
droit protection contre la tendance au désordre social
Il s'ensuit que dans la vision naturelle et biblique
du mariage des relations perverses telles que l'homosexualité ou la
bestialité ne peuvent qu'être considérées comme non seulement mauvaises
en elles-mêmes (comme le serait, par exemple, l'adultère) mais
comme constituant des actes contre nature, allant à l'encontre
de l'ordre de la création. Blaise Pascal ne disait-il pas que renverser
la loi constituait un acte bien plus grave pour un homme que
d'enfreindre cette même loi. Car le renversement de la loi légitimait
une multitude de crimes. De même, nous devons affirmer que le fait
de vouloir renverser la conception d'un ordre de nature (ce que nous
propose l'Office fédéral de la
justice) est un acte plus grave encore que celui de
renverser l'ordre de la loi lui-même. Car une fois la notion de «nature»
abolie de l'esprit d'un peuple, le discernement entre ce qui est naturel
et ce qui est contre nature devient tout simplement impossible. L'idée
d'une réalité substantielle des êtres devient en fin de compte
impensable. C'est en effet ce à quoi doit nécessairement aboutir
l'orientation spirituelle et philosophique qui sous-tend la volonté de
légaliser le «couple» homosexuel. Il s'agit d'un des aspects de
ce que la Bible appelle «être dans les ténèbres», c'est-à-dire
sans repères, perdu. C'est le retour au chaos, au désordre radical, à
l'informe. L'avenir même de ce que nous appelons la civilisation dépend
du rejet de cette manière de détruire la pensée et de répandre la
confusion dans les institutions sociales.
Le droit issu de la tradition occidentale s'est
toujours élevé contre de tels désordres. Il le faisait en punissant
le mal et en encourageant le bien par l'exercice de la justice, mais
aussi, dans un sens plus profond, en maintenant avec la plus grande
vigueur ce qui était naturel et en réprimant tout comportement qui
aurait pu être taxé de contre nature. En effet, jusqu'à une période
toute récente, la légalisation de tels comportements était tout
simplement impensable. Ceci nous montre la profondeur de la révolution
juridique qui nous est aujourd'hui proposée.
Comme on l'a vu plus haut, dans la pensée
juridique biblique les comportements contre nature sont réprimés de
manière exemplaire.
Je suis l'Éternel.
Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est
une horrible pratique. Tu n'auras de rapports avec aucune bête, pour te
souiller avec elle. La femme ne s'approchera pas d'une bête, pour
s'accoupler avec elle. C'est une confusion (Lévitique
18.21b-23).
Et la peine prévue est la suivante :
Si un homme
couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous
deux une horreur ; ils seront punis de mort ; leur sang [retombera] sur eux
(Lévitique 20.13).
Voici la gravité avec laquelle le droit biblique
d'inspiration divine, qui reste encore aujourd'hui, bien que de façon ténue,
l'un des fondements de notre ordre juridique considérait de tels actes.
IV. Le
jugement de Dieu et ces pratiques perverses
Les cinq propositions de l'Office fédéral de la justice cherchent toutes, de manière
certes progressive, à donner une reconnaissance légale (et même
une légitimation institutionnelle) à des pratiques d'homosexuels et
de lesbiennes que le droit des nations considérait jusqu'à une période
très récente comme criminelles, perverses et contre nature. La
progression de ces cinq propositions témoigne très exactement de la croissance
des revendications de la communauté homosexuelle internationale.
Elles doivent aboutir, selon les exigences de ces milieux, à l'abaissement
progressif de l'âge de protection sexuelle des jeunes, à la légalisation
de l'adoption d'enfants par des «couples» homosexuels, et enfin,
revendication constante de ces milieux depuis plus d'un siècle, à la décriminalisation
de la pédophilie. Les solutions décrites
par les cinq points de la Commission fédérale de la justice, telles qu'elles sont édictées
et appliquées dans les pays nordiques, tendent à la longue à l'établissement
d'une très large équivalence avec le mariage. Le mouvement législatif
en faveur de la reconnaissance légale des «couples» homosexuels paraît
conduire à l'adoption d'enfants non encore pervertis par de tels «couples».
Non seulement nos autorités ne cherchent plus à sévir pénalement
contre de telles pratiques, mais elles travaillent à les rendre légitimes,
à les institutionnaliser. Que peut donc nous dire la Bible sur de
telles défaillances de la part des autorités législatives de notre
pays. Comment la Parole de Dieu nous permet-elle de juger la
proposition qui nous est soumise d'institutionnaliser juridiquement
l'homosexualité ? Tournons-nous d'abord vers l'enseignement du Nouveau
Testament.
La colère de Dieu se révèle du ciel contre
toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement
la vérité captive. (…) Se vantant d'être sages, ils sont devenus
fous ; et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des
images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes
et des reptiles. (…)
C'est pourquoi
Dieu les a livrés à des passions déshonorantes, car leurs femmes
ont remplacé les relations naturelles par des actes contre nature ; et
de même les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme,
se sont enflammés dans leurs désirs, les uns pour les autres ; ils
commettent l'infamie, homme avec homme, et reçoivent en eux-mêmes le
salaire que mérite leur égarement (Romains 1.18, 22-23,
26-27).
Ce texte nous montre que ces actes pervers
constituent en eux-mêmes des manifestations du jugement actuel de Dieu
sur ceux qui, avant refusé de connaître Dieu et de l'adorer,
s'abandonnent à la pratique de tels actes. Mais ce jugement ne
repose pas uniquement sur ceux qui agissent ainsi. C'est sans doute une
des raisons pour lesquelles le suicide est si largement répandu dans la
population homosexuelle. Ceux qui, abusant de l'autorité juridique
qui leur a été confiée par Dieu, encouragent les hommes, non à faire
le bien, mais à commettre le mal, se trouvent eux aussi placés sous le
jugement divin. C'est bien la situation dans laquelle se sont placés
aujourd'hui les juristes de l'Office
fédéral de la justice. Il
est clair que cette remarque s'applique dans une mesure plus
grande encore à ceux qui les ont mandatés. Il est intéressant de
constater que Paul, dans l'épître aux Romains, termine son
exhortation, aussi actuelle aujourd'hui qu'il y a deux mille ans, ainsi
:
Et bien qu'ils
connaissent le décret de Dieu, selon lequel ceux qui pratiquent de
telles choses sont dignes de mort, non seulement ils les font, mais
encore ils approuvent ceux qui les pratiquent (Romains 1.32).
Voici pour l'enseignement du Nouveau Testament.
Revenons, pour conclure, à l'enseignement de la Thora,
de la Loi divine, telle qu'elle est révélée dans l'Ancien Testament.
Dans le livre du Lévitique nous lisons les paroles suivantes,
toujours d'actualité, et qui ont pour notre pays une portée redoutable
:
Ne vous souillez
par aucune de ces pratiques, car c'est par toutes ces choses que se sont
souillées les nations que je chasse devant vous. Le pays en a été
souillé ; je suis intervenu contre sa faute, et le pays a vomi ses
habitants. Vous observerez donc mes prescriptions et mes ordonnances, et
vous ne commettrez aucune de ces horreurs, ni l'autochtone, ni
l'immigrant qui séjourne au milieu de vous. Car ce sont là les
horreurs qu'ont commises les hommes du pays, qui y ont été avant vous
; et le pays en a été souillé. Ainsi le pays ne vous vomira pas à
cause de vos souillures, comme il aura vomi les nations qui y étaient
avant vous. Car tous ceux qui commettront une quelconque de ces horreurs
seront retranchés du milieu de leur peuple. Vous observerez mon ordre,
et vous ne pratiquerez aucun des horribles principes qui se pratiquaient
avant vous ; vous ne vous souillerez pas. Je suis l'Eternel, votre Dieu (Lévitique
18.24-30).
Dieu dispose certes de moyens directs pour mettre fin
à ces pratiques abominables. C'est ainsi qu'il détruisit les villes de
Sodome et Gomorrhe du temps d'Abraham et de Lot. Il
utilisa également les Israélites pour juger les nations cananéennes
qui s'étaient, elles aussi, livrées à de telles pratiques. Plus tard
ce furent les Assyriens, les Babyloniens et les Romains
qui furent les instruments ponctuels des jugements de Dieu contre son
propre peuple qui s'était, lui aussi, livré à de telles horreurs.
Mais Dieu peut également détruire une nation, comme il le fait
manifestement aujourd'hui pour la Suisse, par des moyens purement
immanents, en faisant en sorte que les actes soient inéluctablement
suivis par leurs conséquences destructrices. Notons quelques-uns
des ces jugements immanents de Dieu. Il juge :
- en faisant perdre aux hommes et aux femmes d'un pays
(et surtout à ceux qui le gouvernent) le
sens de la différence entre le bien et le mal, c'est-à-dire entre
ce qui est normal et anormal, entre ce qui est naturel et ce qui est
contre nature ;
- en livrant un peuple à l'amour du mensonge et de
l'injustice, le faisant ainsi prendre le mensonge pour la vérité,
l'injustice pour la justice ;
- en donnant à ses habitants le dégoût de se
reproduire ;
- en donnant à ses autorités le désir de favoriser
des unions contre nature dont le caractère est d'être stérile
;
- en affaiblissant constamment les bases légales
et morales, naturelles et créationnelles, c'est-à-dire chrétiennes,
de la famille ;
- en augmentant les dangers pour la population de la
multiplication des cas de maladies transmises par des pratiques «sexuelles»
anales et buccales qui sont parfaitement antihygiéniques ;
ceci en particulier en raison de la disparition des avertissements donnés
par les instances dirigeantes de la profession médicale à leurs confrères
sur les dangers épidémiologiques représentés par les patients
homosexuels, patients qui par la nature de leur activité, sont des
malades à hauts risques ;
- en augmentant pour la population les dangers
psychiatriques liés à des pratiques sexuelles qui entraînent de
nombreux troubles psychiques menant, dans bien des cas, au suicide des
malades ;
- en augmentant, par la banalisation et la
normalisation de l'homosexualité, le risque de perte du sens de leur
identité sexuée chez nombre de jeunes, tant garçons que filles,
ceci suscitant en eux une incapacité foncière à fonder des
familles saines et stables ; la perte des repères (et des pères),
dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles va jusqu'à affecter même
les jeunes qui sont opposés à l'homosexualité ;
- en livrant notre pays à des autorités qui ne
connaissent plus la différence (comme le souligne ironiquement la
Bible) entre leur main droite et leur main gauche, c'est-à-dire entre
le bien et le mal, donc entre le naturel et ce qui est contre
nature, et qui, en conséquence, encouragent, souvent inconsciemment,
tous les maux que nous venons d'énumérer, ceci par la légalisation
de pratiques homosexuelles et lesbiennes.
Malheur à un peuple gouverné par de telles autorités
! Que Dieu ait encore pitié de notre pauvre pays. Qu'Il nous délivre
du mal !
Vu les
remarques qui précèdent, nous exhortons vivement nos autorités à ne
pas entrer en matière sur les propositions de l’Office
fédéral de justice. Ces cinq
propositions sont, certes d'une manière progressive, toutes marquées
au sceau de la perversité juridique. La mise en oeuvre d'un tel projet
ne peut qu'accentuer le jugement de Dieu qui pèse déjà de manière
redoutable sur notre pays.
Plutôt que de
légitimer le mal dans notre pays, et pire encore, de chercher à
l'institutionnaliser, nos autorités feraient mieux d'examiner leurs
propres voies, de renoncer à tout ce qui déplaît à Dieu (car
contraire à ses commandements) dans leur vie personnelle et publique,
et d'exhorter notre peuple (et en particulier nos autorités
religieuses) à un véritable retour au Dieu de nos pères, cela avant
que, le jour de la repentance étant passé, celui du jugement définitif
de Dieu sur notre patrie soit irrémédiable.
- Jean-Marc
Berthoud
- Président
- Association
vaudoise de Parents
- chrétiens
- Case
postale 34, 1001 Lausanne,
- le
30 septembre 1999.
Annexe
Pour conclure, et même s'ils ne concernent pas tous
les homosexuels, nous évoquerons quelques faits liés à
l'homosexualité et souvent occultés.
1. La
criminalité et l'homosexualité
En dehors des milieux policiers, le fait de la
propension des homosexuels à une criminalité violente, et en
particulier aux meurtres en série, n'est guère connue.
Voyez à ce sujet : Dr Paul Carneron, The
Gay Nineties. What the
EmpiricalEvidence Reveals about Homosexuality, Adroit
Press, P.O. Box 680365, Franklin, Tennessee, 1993, p. 44-51 ; Scott
Lively and Kevin Abrams, The Pink Swastika. Homosexuality in the Nazi Party, Founders
Publishing Corporation, Box 20307, Keizer, Oregon 97307, 1995, p.
174-176.
2. Le nazisme
et l'homosexualité
Un autre fait peu connu de l'histoire récente est le
rapport très étroit (parfaitement documenté), entre le mouvement nazi
et l'homosexualité, particulièrement dans son aspect brutal
sadomasochiste («butch») persécuteur de l'homosexualité efféminée
(«femme»).
Voyez à ce sujet l'ouvrage très documenté de Scott
Lively and Kevin Abrams, The Pink
Swastika. Homosexualily
in the Nazi Party, Founders
Publi shing Corporation, Box 2031M, Keizer. Oregon 97307, 1995.
3. Le
comportement courant des homosexuels : obsession
perverse irrépressible et multiplicité incroyable des liaisons
fornicatrices
Ici encore l'image des homosexuels présentée par les
moyens de communications de masse est particulièrement faussée.
Roger
J. Magnuson, Are Gay Rights Right
? Making Sense of the Controversy, Mulinomah Press, Portland,
Oregon, 1990, p. 43-47.
4. Réhabilitation
psychiatrique et médicale frauduleuse de l'homosexualité comme déviation
psychique et maladie à haut risque hygiénique
La manière violente dont tant l'Association de Psychiatres Américains que l'Association Médicale Américaine furent amenés à renverser leur
appréciation négative de l'homosexualité tant sur le plan de la santé
psychique que physique est, elle aussi, largement méconnue
Scott
Lively and Kevin Abrams, The Pink
Swastika. Homosexuality in the Nazi Party, Founders Publishing
Corporation, Box 20307, Keizer. Oregon 97307, 1995, p. 21-25 ; Gene
Antonio, The Aids Cover-Up ? The
Real and Alarming Facts about Aids, Ignatius Press, San Francisco,
1986.
5. Liens de
l'homosexualité avec l'occultisme
Une étude des principaux personnages qui ont joué un
rôle important dans l'histoire récente de l'homosexualité montre de
manière convaincante les liens qui existent très fréquemment entre
homosexualité et pratique des sciences occultes.
Scott
Lively and Kevin Abrams, The Pink
Swastika. Homosexuality in the Nazi Party, Founders Publishing
Corporation, Box 20307, Keizer. Oregon 97307,
1995 ; Nicholas
Goodrick-Clarke, Les racines
occultistes du Nazisme, Pardès, 9
rue Jules-Dumesnil, 45390
Puiseaux, 1989.
6. Le
caractère frauduleux du fameux Rapport Kinsey
Il s'avère que le rapport d'Alfred Kinsey et de
Wardell B. Pomeroy sur le comportement sexuel du mâle américain fut
avant tout une oeuvre de propagande homosexuelle dont les données
furent largement truquées par ses auteurs.
Voyez à ce sujet l'ouvrage de démystification de
Judith A. Reisman and Edward W. Eichel, Kinsey,
Sex and Fraud. The
Indoctrination of a People, Lochinvar-Huntington
House, P.O. Box 53788, Lafayette, Louisiana 70505, 1990.
7. La
situation véritable en France
Les remarquables ouvrages cités ci-dessus sont tous
écrits en anglais. Ceci n'est guère étonnant vu le fait que les
revendications de la communauté homosexuelle américaine ont très
largement devancé celles de leurs confrères européens. Pour un point
de vue plus équilibré de la nature du débat français voyez
l'excellent ouvrage de Christine Boutin, Le
«mariage» des homosexuels ? Cucs, Pic, Pacs et autres projets législatifs,
Critérion, Paris, 1998.
8. L'enseignement
de la Bible
La question de l'homosexualité est abondamment traitée
par la Bible, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Sur ce
sujet nous recommandons les études suivantes : Greg L. Bahnsen, Homosexuality.
A Biblical View, Baker
Book House, Grand Rapids, 1978 ; Rousas Jolin Rushdoony, The
Institutes of Biblical Law, Presbyterian and Reformed, Philadelphia,
1973, («Homosexuality», p. 419-427)
; Richard F. Lovelace, Homosexuality
and the Church. Crisis, Conflict, Compassion, The Lamp Press (lb
Creed Une, London, EC4V SBR), 1979.
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