COURS POUR LES MEMBRES

Par le Pasteur Charly NICOLAS, de l'E.R.E.I. de Vauvert

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 Notes d’accompagnement pour l’instructeur

 janvier 1999

Cette version n'est pas définitive. Vous pouvez néanmoins vous en servir, et aussi communiquer à l'auteur vos remarques/réflexions pour d'éventuelles corrections/améliorations en m'envoyant un E-Mail à son intention, ou en lui envoyant un fax au 04 66 88 30 20 (indiquez : A l'attention de C. NICOLAS ; Objet : Cours Membres)

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Page 6 I. ATTACHE A CHRIST

La plupart des personnes à qui ce cours sera présenté seront chrétiennes. D’autres seront peut-être en chemin : ce cours peut donner l’occasion d’apporter des éléments importants et d’inviter à un pas de foi décisif.

Cependant, même pour un chrétien, ces pages seront utiles, en ce qu’elles rappellent un certain nombre de priorités.

Les parties 2 et 3 insisteront sur l’importance de l’Eglise. Il est cependant significatif que la 1° partie souligne la nécessité de l’attachement à Christ, fondement et tête de l’Eglise.

C’est Christ qui fait le chrétien, pas l’Eglise.

 

1. Qu’est-ce qu’un chrétien ?

A. Références bibliques

Noter que les points 1 et 7, ainsi que le point central (4), soulignent l’oeuvre de Dieu.

La part de l’homme (points 2, 3 et 5), aussi importante soit-elle, est une réponse à l’action de Dieu.

Point 3 : souligner l’importance de la confession par la bouche, pour une pleine appropriation du salut.

Point 5 : l’obéissance par amour est une des plus claires démonstration de la foi.

Pour les chrétiens affermis, il ne sera pas nécessaire de chercher les références bibliques, la référence principale étant résumée sur la fiche.

 

Page 7 B. Qu’est-ce qu’un chrétien ?

C’est le résumé de la page précédente. Remarquer que le chrétien se définit prioritairement par rapport à la personne et à l’oeuvre de Jésus-Christ, et non prioritairement par rapport à l’Eglise.

Remarquer que cette définition établit à la fois un état ("en Christ") et une dynamique consécutive à cet état ("poussé par le St Esprit"). On ne peut dissocier les deux.

 

Page 8 C. Deux questions cruciales

Ces deux questions passeront sans problème pour certains. Elles en surprendront d’autres.

La 1° question attend une réponse par oui ou par non. Regardée uniquement comme un don de la grâce de Dieu, l’assurance du salut correspond à la position nouvelle du croyant et doit faire partie de son équipement.

La 2° question attend une réponse plus personnelle. Elle doit permettre de vérifier et, le cas échéant, de rétablir une bonne compréhension du salut par la grâce seule. Une réponse juste doit exclure toute idée de mérite. Si les oeuvres sont mentionnées, elles doivent l’être en tant que démonstration de la foi, cette dernière étant le seul moyen de recevoir la grâce du salut.

 

Pages 9 2. L’Evangile de la grâce

Bien que le contenu de ces 2 pages ne doive, en principe, poser aucune difficulté, il sera utile de faire remarquer le lien de dépendance entre chacun des points mentionnés. Ces points démontrent le caractère absolu du message biblique, si clairement souligné par les Réformateurs. Oublier l’un d’eux porterait nécessairement à conséquence.

Les implications sont de 2 ordres : pour la vie chrétienne et pour l’évangélisation.

Les textes bibliques, très courts, peuvent être lus. Ils constituent tous des "résumés de la foi."

Expliquer rapidement ce que l’on entend par ‘Foi personnelle’ et par ‘Foi objective’. On y reviendra plus tard (pages 33 à 40).

 

Page 11 3. Grandir dans la grâce

Comme cela a été dit (p.7), la croissance spirituelle doit être un objectif pour chaque chrétien. Pasteurs et anciens doivent y veiller : il ne suffit pas "d’entretenir"...

 

A. Saisi par Christ

C’est un rappel de notre position. C’est la condition de notre sécurité et de notre reconnaissance, ces 2 éléments étant source de zèle renouvelé.

 

B. Les marques de la vie nouvelle

Il s’agit d’une recension de 20 éléments constitutifs - et permanents - de l’expérience chrétienne, à partir du texte d’Actes 2:37 à 47. On voit paraître clairement le lien entre expérience personnelle et dimension communautaire.

Noter l’ordre logique de ces 20 points. On pourra remarquer que pour la 2° génération de croyants, les points 5 et 7 (ainsi qu quelques autres : 11, 13...) pourront être vécu avant la conversion personnelle. Cela sera repris à la page 39, sur le baptême.

Remarquer que le point 20 (bien qu’étant l’oeuvre de Dieu) suppose les 19 autres !...

 

Page 12 C. Les principaux engagements

Ces 4 engagements résument les éléments du point B. Remarquer que tous les 4 découlent directement - par l’action du Saint-Esprit - de la nouvelle naissance ou régénération. Cependant, ils seront aussi le fruit d’un engagement persévérant.

Rappeler que cela concerne tous les chrétiens.

Remarquer la double dimension de chacun de ces points : individuelle et communautaire.

Si le temps le permet, on pourra lire la référence principale (en caractères gras).

Ici aussi, faire réfléchir aux conséquences d’une lacune dans un de ces engagements.

 

Page 13 II. ATTACHE A L’EGLISE

On pourra faire remarquer que l’Eglise, selon la Bible, n’est pas un accident de l’histoire du salut ou du dessein de Dieu. Elle n’est pas non plus l’oeuvre de l’homme s’ajoutant à l’oeuvre de Dieu, cette dernière se limitant au salut. Une vraie connaissance de Jésus-Christ permet de voir l’Eglise, malgré ses faiblesses, comme une oeuvre précieuse de la grâce.

 

1.Qu’est-ce que l’Eglise ?

A. Références bibliques

Les points 5, 6 et 7 seront développés dans les pages suivantes. Ces distinctions peuvent paraître artificielles. Elles sont cependant utiles, voire nécessaires, pour éviter certaines erreurs de jugement et pour déterminer notre responsabilité. La référence principale du point 7 (2tim.2:19) le démontre particulièrement bien.

Les 3 références principales du point 5 pourront être lues.

 

Page 14 B. Définition

Cette définition tient compte de ce qui précède, concernant les 3 dimensions de l’Eglise. Elle répond à diverses exigences légitimes : - l’appel de Dieu

- la confession ou profession de foi

- le cadre de l’Alliance

- la place des enfants.

 

Page 15 2. L’Eglise et les Eglises

A. L’Eglise invisible

Les pages qui suivent (15 à 23) sont principalement des citations de Jean Calvin. Les choses auraient pu, naturellement, être dites avec d’autres mots. Ces citations ont été retenues pour leur profondeur, leur clarté, leur équilibre. Elles sont tirées du Livre IV de l’Institution Chrétienne.

Noter que cette Eglise - le Corps du Christ - n’est pas appelée ‘invisible’ parcequ’il serait impossible de la percevoir, mais parceque Dieu seul la connaît parfaitement ; cela pour 3 raisons au moins : sa dimension dans le temps, sa dimension dans l’espace, sa dimension spirituelle (l’élection de Dieu, la régénération du coeur...) que nous ne connaissons qu’imparfaitement, selon ce que dit Paul en 1 Cor.13 : "Nous ne connaissons qu’en partie."

 

Page 16 B. L’Eglise visible universelle

Cette définition est également importante, entre la précédente et la suivante ! Noter qu’elle ne se réfère pas à une organisation ou institution humaine. Elle est réellement universelle : elle est large et fait appel à un discernement (dont il sera question p.19). Elle est donc reconnaissable à des signes visibles : - Profession personnelle de la foi en Jésus-Christ

- Pratique fidèle du baptême et de la cène

- pratique fidèle de la prédication

Remarquer le rôle nécessaire des ministères et notamment du minsitère pastoral, dans cette définition. Il ne s’agit pourtant pas d’une forme de cléricalisme ! (il sera question des ministères à la p.41).

Remarquer aussi la mention de l’unité de doctrine et d’amour : la double exigence de l’amour et de la vérité (cf Eph. 4:14-16).

Noter le fort accent de responsabilisation, tout au long de cette page.

 

Pages 18 à 23 3. L’honneur, les marques et la communion de l’Eglise

On peut introduire ces pages en rappelant combien de personnes, déçues, sont tentées de négliger (quelques fois de mépriser) la réalité de l’Eglise parcequ’elles n’y reçoivent pas ce qu’elles attendent. Certains, dans ces pages, seront exhortés à plus de rigueur, d’autres à plus de largesse...

Selon les cas, on pourra lire toute la page ou seulement les citations en caractères gras. Pour une instruction rapide, ou pour des personnes ayant des aptitudes limitées, ces pages peuvent être sautées et brièvement résumées.

 

Page 18 A. L’honneur

Calvin rappelle qu’il faut certes discerner où est la vraie Eglise (avec des critères objectifs et pas seulement personnels), puis la tenir en grand honneur malgré sa faiblesse, à cause de Jésus-Christ.

 

Page 19 B. Les marques

Remarquer que l’Eglise, toute spirituelle qu’elle soit, est aussi temporelle (actuellement !), appelée à vivre sa réalité et sa mission de manière concrète, pratique, souvent modeste.

Remarquer que les critères sont davantage objectifs que subjectifs, tout en faisant appel au discernement.

Il faudra indiquer ce que l’on entend par :’la Parole de Dieu purement prêchée’. Une aide sera apportée avec les p. 21, 26, 27, 46.

Pour ce qui est des sacrements, il en sera question aux pages 39 et 40.

 

Page 20 C. La communion

Il sera aisé de rappeler le lien entre notre communion avec le Seigneur et notre communion avec l’Eglise du Seigneur. (Matth.5:23-24 ; Actes 2:41-42 ; Phil.2:1-4 ; 1 Jean 1:3...).

Il sera peut-être nécessaire de rappeler qu’être dans la communion de l’Eglise ne peut se réduire à entretenir une bonne relation avec un certain nombre de frères et soeurs sélectionnés...

 

Page 21 ... quant à la doctrine

Il est important de faire apparaître le caractère positif de ce terme : il s’agit de définir la vérité que l’on croit et qui va nourrir notre vie chrétienne comme notre espérance commune. On pourra rappeler que l’apôtre Paul juge souvent plus sévèrement les "faux docteurs" que les frères qui pèchent dans leur attitude seulement (voir Actes 20:29-31 ; Gal.1:6-9 ; comparer Phil.1:18 et 3:2).

Remarquer qu’il y a 2 manières de tomber dans l’hérésie :

- enseigner ou croire une doctrine erronée

- tenir pour essentielle une doctrine mineure, ou l’inverse

Noter l’importance du ministère d’enseignement (Matth.28:20 ; Actes 2:42 ; 2 Tim.2:2,24), mais aussi la responsabilité de chacun à cet égard.

 

Page 22 ... quant à la conduite

Remarquer combien Calvin, réputé pour sa grande rigueur, se montre ici sage et modéré. Toute la page va dans ce sens. La page 47 revient sur cette question.

 

Page 23 Elle apporte un complément. Les 2 derniers paragraphes confirment l’équilibre !

 

Page 24 4. L’organisation de l’Eglise

Ces pages seront moins faciles à suivre pour les personnes qui tiennent toute forme d’organisation pour suspecte (voir en annexe : "L’organisation de l’Eglise, ni trop, ni trop peu").

Remarquer qu’il ne s’agit pas ici d’enseigner que le système presbytérien-synodal est le seul valable. Chacun de ces systèmes d’organisation comporte des avantages et des inconvénients que l’on pourra évoquer. Indiquer que le N.T. donne sur cette question des indications précieuses, mais pas de système normatif.

Rappeler qu’une Union d’Eglise ne doit jamais avoir la prétention de constituer à elle seule l’Eglise de Jésus-Christ. Rappeler la citation de P. Guelfucci, p.28.

La p.24 introduit les suivantes.

 

Page 25 Le système presbytérien-synodal

A. Des Eglises collégiales

Rappeler que la Réforme a introduit en Europe cette forme de fonctionnement de type "démocratique" qui a prévalu ensuite au niveau des Etats...

Indiquer que chaque commission est constituée d’un nombre égal de pasteurs et de conseillers presbytéraux (théoriquement des anciens).

Rappeler que les conseillers sont élus par l’assemblée des membres ; que le conseil adresse appel au pasteur ; rappeler le rôle de la Commission des minsitères, des synodes.

Rappeler que ce fonctionnement ne devrait pas s’opposer au discernement par la foi des directions données par Dieu (cf Actes 14:23 ; 15:22-23 ; Phil.1:1...).

 

Page 26 B. Des Eglises confessionnelles

Cette page pourra paraître déplacée pour certains. Rappeler les p.16, 18-21 où la définition de l’Eglise visible comprend une référence à la pureté de la doctrine, dans ses axes majeurs.

On peut peut-être évoquer la légitimité de plusieurs ‘cercles’ de communion, en fonction des 3 niveaux confessionnels mentionnés ici, 3 niveaux qui ne s’excluent pas. (En réalité, c’est la seule façon de légitimer les confessions ou dénominations).

On pourra remarquer que le point a. établit un niveau de communion avec les Eglises chrétiennes historiques (catholiques, orthodoxes...) qui confessent un Dieu trinitaire, la résurrection de Jésus-Christ...

On pourra remarquer l’ordre des points b. et c.

 

Page 27 C’est un appendice du point b. de la page précédante. Il semble nécessaire, pour la santé et l’intégrité de l’Eglise, que chacun de ces 7 points soit retenus sans réserve. En d’autres termes, une réserve sur un de ces points devrait entraîner un échange sérieux pour écarter toute équivoque. Ceci concerne en tout premier lieu les pasteurs et les anciens, mais aussi les membres.

 

Page 28 C. Des Eglises doctrinales

Cette page présente la légitimité d’un fondement théologique dont l’objectif est de garantir la cohérence et l’équilibre de l’enseignement. Cela concerne prioritairement les pasteurs.

Ce fondement théologique, même s’il prétend être fondamental (en servant les doctrines fondamentales de l’Ecriture) n’est pas nécessairement exclusif de tout autre. Il ne doit pas conduire à une fermeture d’esprit, mais plutôt à une sécurité dans le dialogue.

Remarquer la comparaison qui est faite, dans la Bible, entre l’Eglise et la maison (1 Tim.3:4). Cela justifie une forme d’organisation locale, régionale, nationale, sans pour autant altérer la vision de l’Eglise universelle.

 

Page 31 III. ATTACHE A L’EGLISE LOCALE

On pourra rappeler ce qui a été dit aux pages 17 et 28. L’Eglise n’est pas une abstraction, mais une réalité concrète, vécue (cf p.11).

Rappeler la vision à la fois exigente et modérée de Calvin (P.18 à 23).

Indiquer qu’il ne faut pas se fier principalement à des critères subjectifs (ambiance, style...), mais principalement à des critères objectifs (p.19).

 

Page 33 1. Profession de foi et confession de la Foi

A. Définition du membre de l’Eglise

Indiquer pourquoi on peut parler du double caractère de la foi : objectif (confesser la Foi, celle de l’Eglise fidèle) et subjectif (professer la foi, de manière personnelle), les 2 étant également importants. On peut donner l’exemple du ministère de Ch.Spurgeon qui s’appuyait sur un riche fondement doctrinal et sur un appel vigoureux à la conversion personelle.

Rappeler le lien étroit qui existe entre l’administration des sacremements et l’enseignement de l’Eglise.ceux qui trouveraient insuffisante la mention du "bon exemple de vie", rappeler le double sceau de 2 Tim.2:19 et ce que Calvin appelle "le jugement de charité." (p.19)

 

Pages 34 à 36 B. Le caractère objectif de la foi

Ces pages sont à rapprocher des pages 26 à 28 qui ont déjà présenté le fondement objectif (le contenu) de la foi.

 

Page 34 a. le fondement universel de la Foi

Indiquer que chaque membre doit non seulement croire pleinement chacun de ces points, mais aussi être en mesure d’expliquer simplement ce qu’ils signifient, pourquoi on doit les croire, et quelles en sont les principales implications pour la vie chrétienne.

 

Page 35 b. le fondement évangélique de la Foi

Cette page est simplement le résumé de la page 27.

Indiquer que la nature de ce fondement justifie la distance prise vis à vis des Eglises dont la tradition ou le rationnalisme ont altéré ce fondement.

 

Page 36 c. le fondement Réformé de la Foi

Aujourd’hui, le terme ‘réformé’ semble indiquer tout autre chose que ces principes si importants. Chaque membre de l’Eglise devrait connaître ces mots d’ordre qui donnent à la foi son assise et sa juste orientation.

L’article 5 de la Conf. de foi de La Rochelle démontrera aisément à quel point la Réforme a maîtrisé la définition de ses fondements, et combien ils sont nécessaires encore aujourd’hui.

 

Page 37 C. Le caractère personnel de la foi

a. professer sa foi

Le cadre et les enjeux de la Foi réclament plus qu’une simple adhésion intérieure ou implicite. La Foi réclame une ‘profession de foi’, devant témoins (cf p.14 et 39). Cette prise de position, initiale et déterminant, se prolonge pendant la vie chrétienne par la louange et le témoignage qui sont parmi les principales raisons d’être de notre salut (Ps.9:2-3).

 

Page 38 (suite)

Ces deux promesses ne doivent pas être comprises dans une perspective légaliste. Il s’agit plutôt de rappeler que l’engagement du coeur implique aussi l’engagement de la volonté et de l’être tout entier (cf Matth.22:37).

Les 4 étapes de cette profession de foi trouvent leur place dans le cadre de l’Alliance que Dieu établit avec son peuple.

 

Page 39 b. profession de foi et baptême

Cette page devrait instruire positivement pédobaptistes et baptistes.

La 1° citation souligne la double dimension du baptême : incorporation en Christ et dans l’Eglise. Calvin lui-même commence par lier le baptême à cette expérience de la conversion.

La présentation du baptême des enfants n’exclue pas la nécessité de la foi personnelle. Elle introduit seulement une dimension plus large de l’Eglise où les enfants des fidèles sont comptés (1 Cor.7:14), avec des privilèges et des responsabilités particuliers. Dans ce cas, les signes du baptême et de la cène sont dissociés dans le temps, l’un appelant l’autre.

 

Page 40 C. la cène

La citation de Calvin souligne bien les richesses attachés à l’Alliance qui est offerte en Christ : confirmation du sacrifice unique et parfait, son application dans nos vies, pas seulement mémorial mais aussi présence spirituelle du Seigneur, action de grâces et louange, en préfiguration du Royaume accompli.

 

Page 41 2. Participation à la vie et au ministère de l’Eglise

A. 3 dimensions du ministère

Il convient d’affirmer avec clarté qu’il n’y a pas d’opposition - au contraire - entre le ministère commun à tous les chrétiens et les ministères institués pour l’édification (l’équipement) des fidèles.

Pasteurs, anciens et diacres ont une fonction particulière, mais ils ne doivent pas agir à la place des fidèles.

Tout ce que fait un pasteur, un chrétien peut être amené à le faire, mais cela ne fait pas de chaque fidèle un pasteur.

 

Page 42 B. 4 objectifs majeurs

Rappeler que chaque membre de l’Eglise est concerné, à son niveau, par ces 4 objectifs.

L’ordre de priorité entre ces 4 objectifs est important, pour tous, même si Dieu accorde des dons et adresse des vocations différents.

On peut rappeler que, pour nous-mêmes comme dans notre témoignage, le mobile principal n’est pas notre bien-être, mais c’est l’exaltation de Dieu. Cela peut nous conduire à corriger notre vision du culte et de divers autres aspects de la vie chrétienne, y compris l’évangélisation.

Ne pas opposer ni confondre les points 2 et 3, les points 3 et 4.

 

Page 43 C. 4 engagements du disciple

On pourra rappeler l’image de la maison et des pierres qui la composent (1 Pi 2:5), du corps et des membres. La part de chacun est importante, nécessaire.

Noter le lien qui unit les 4 engagements, la dépendance entre eux.

Noter la logique des priorités : personnel, familial, communautaire.

(Ne pas oublier cependant le cas particulier des personnes seules ou ayant un conjoint non engagé).

 

Page 44 D. Les dons spirituels

Ce sujet ne doit pas être tabou. Pour ceux qui en parlent trop comme pour ceux qui n’en parlent jamais, cette page sera utile.

 

Page 45 3. Paix et pureté de l’Eglise

Cette partie introduit la notion de discipline dans l’Eglise.

 

A. La gloire de Dieu

Cette page présente le cadre global dans lequel elle doit prendre place.

 

Page 46 B. 3 règles de sagesse

Cette page reprend en la résumant la page 21, mais aussi les pages 26, 27, 34 à 36.

 

Page 47 C. Mon engagement de loyauté

Cet engagement peut surprendre, mais il est le garant d’une bonne communion dans l’Eglise et avec le Seigneur.