LA CÈLÈBRATION DE LA NUIT DE NOËL

 Liturgie Romande

La célébration de la nuit de la nativité ne doit pas être mise en parallèle avec la célébration de la nuit de Pâques. La célébration pascale a le caractère d'une démarche baptismale : le Christ fait passer son Eglise de la mort à la vie. Dans la première partie de la célébration pascale, l'Eglise déchiffre dans l'Ancien Testament toute l'histoire du salut ; dans la seconde partie, elle s'y engage à la suite du Christ, et l'eucharistie y représente déjà le festin du Royaume des cieux. La célébration est essentiellement dynamique, selon le nom même de la fête : "Pâques" signifie "passage" de la mort à la vie.

La célébration de la nuit de Noël est de nature très différente. Elle se définit essentiellement comme un acte d'adoration du Christ dans le mystère de son incarnation. Certes, on y lit les annonces les plus importantes de la venue du Sauveur, mais ces lectures sont moins une évocation de l'histoire du salut qu'une contemplation du Christ Sauveur.

Si Noël est l'annonce de l'avènement messianique, Pâques est le seuil de l'èon nouveau : c'est avec le Christ ressuscité, prémices de la création nouvelle, que l'Eglise opère, dans la foi, le passage décisif de la mort à la vie. Ainsi la nuit de Noël ne se légitime qu'en référence à la nuit de Pâques: à Noël, le Christ n'est pas venu à nous pour s installer dans le monde qui passe, mais pour nous entraîner par sa mort et sa résurrection vers le monde nouveau. Début d'un abaissement qui aboutit à la croix, mais qui contient déjà la victoire de Pâques, Noël tire donc sa joie de son "contenu pascal". Joie dans la sobriété qui seule est digne de la crèche où fut couché l'enfant. La célébration de la sainte Cène est absolument nécessaire dans la nuit de Noël : c'est la sainte Cène qui réfère le mystère de l'incarnation à ses vraies dimensions qui sont pascales, la mort et la résurrection du Seigneur.

 

La célébration commence dans une grande sobriété. Le service est annoncé par les sonnerie de la petite cloche. Il est ouvert par un bref jeu d'orgue. Le pasteur est assisté d'un lecteur chargé de faire les trois premières lectures.

 

INTRODUCTION

L'assemblée se lève. Du lutrin, l'officiant prononce l'invocation :

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

L'officiant peut introduire le service en disant par exemple :

Frères et soeurs, nous voici assemblés en cette nuit sainte, pour célébrer le grand mystère de l'incarnation du Fils de Dieu.

Dans sa miséricorde, Dieu n'a jamais abandonné ce monde qui s'était séparé de lui.

Dès les temps anciens, il a promis un Sauveur.

Les patriarches ont espéré en lui, les prophètes l'ont annoncé, le peuple élu l'a attendu.

Et lorsque les temps furent accomplis, Dieu nous a donné son Fils.

Soyons dans la joie, car celui qui s'est abaissé jusqu’à nous veut nous conduire jusqu'à Dieu, en nous faisant passer des ténèbres à la lumière et de la mort à la vie.

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE : …

 

PRIÈRE

L'officiant dit l'une des deux prières suivantes :

En cette nuit sainte, prions le Seigneur, notre Dieu !

DIEU tout-puissant, tu nous invites à adorer le mystère de la nativité de ton Fils et à nous unir à ce Sauveur que tu nous envoies.

Nous t'en prions, fais-nous la grâce de saisir par la foi toutes les bénédictions que tu as préparées en lui pour notre salut.

Exauce-nous pour la gloire de ton nom. Amen.

ou

Seigneur Dieu, tu as fait resplendir cette nuit sainte de l'éclat de la vraie lumière: tu nous as fait connaître en Jésus le grand mystère de ton amour.

Nous t'en prions, que cette lumière nous pénètre de plus en plus, jusqu'au jour où nous pourrons contempler ton Fils dans la plénitude de sa gloire, dans la lumière éternelle de ton Royaume.

Exauce-nous pour l'amour de son nom. Amen.

 

L’assemblée s'assied.

 

PREMIERE PARTIE : LES ANNONCES DE LA VENUE DU SAUVEUR

Le lecteur se rend au lutrin pour y faire les trois premières lectures. Il est important pour l'unité de l'ensemble qu'elles constituent que ces lectures soient faites par le même lecteur.

Chaque lecture est suivie d'un cantique de méditation, chanté par l'assemblée.

Dans l'année A, les prophéties mettent l'accent sur l'ascendance davidique du Messie : elles préparent la lecture de l'annonce faite a Joseph.

Dans l'année B, les lectures montrent que le Messie - annoncé en Eden au moment même de la malédiction de l'homme déchu - est le maître de l'histoire du salut ; a travers les guerres et les conflits, il est souverainement le Prince de la paix.

Dans l'année C, les prophéties évoquent, a partir d'Esaïe 45/8, le mystère de l’Incarnation : elles préparent la lecture de l'annonce faite a Marie.

Les années où le quatrième dimanche de l'Avent tombe le 24 décembre, on obtient une quatrième variante en prenant - en lieu et place des lectures A, B ou C - les prophéties données pour le culte du soir du quatrième dimanche de I’Avent.

 

LES LECTURES DE L'ANNEE A :

PREMIERE LECTURE : La promesse faite à David (2 Samuel 7/4-7b, 11b-14a, 15-16).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple :

Dès les temps anciens, Dieu a préparé la venue du Sauveur.
Au roi David qui manifeste l'intention de construire une demeure pour Dieu, le prophète Nathan annonce que c'est Dieu lui-même qui bâtira une maison à David en lui donnant un descendant dont le règne n'aura pas de fin, le Christ Jésus.

Lecture du deuxième livre de Samuel, au chapitre 7 :

La parole du Seigneur fut adressée à Nathan en ces termes :
Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle le Seigneur : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j'en fasse ma demeure ?
Tu le sais, depuis le jour où j'ai fait sortir de l'Egypte les enfants d’Israël jusqu'à aujourd'hui, je n'ai fait d'aucun temple ma demeure, mais j'ai logé comme un voyageur sous une tente et dans un tabernacle.
Pendant tout le temps que j'ai voyagé avec tous les enfants d’Israël, ai-je adressé quelque plainte à l'un des chefs d’Israël, à l'un de ceux que j'ai chargés de paître mon peuple ?
Voici que le Seigneur t'annonce que le Seigneur va lui-même te créer une maison.
Quand tes jours seront achevés et que tu reposeras auprès de tes pères, j'élèverai ta descendance après toi, celui qui doit naître de toi, et j'établirai fermement sa royauté.
C'est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable son trône pour toujours.
Je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils.
Je ne lui retirerai pas ma grâce comme je l'ai retirée à Saül.
Ta maison et ton règne subsisteront toujours devant toi, ton trône sera stable pour toujours.
Grâces soient rendues à Dieu!

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE : …

 

DEUXIEME LECTURE : Prophétie de la naissance d'un enfant dans la lignée de David (Esaïe 9/1-6).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple :

A son tour, le prophète Esaïe annonce la naissance d'un enfant dans la lignée de David qui assurera à son trône une paix sans fin : à travers l'histoire des hommes se prépare mystérieusement l'histoire de Dieu.

Lecture du livre d'Esaïe, le prophète, au chapitre 9 :

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu briller une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient le pays de l'obscurité, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir leur joie : on est joyeux devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur le peuple, et la barre sur son épaule, le gourdin du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de Madian.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient le sol, tous leurs manteaux couverts de sang vont devenir la proie des flammes, la pâture du feu.
Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné.
La souveraineté est sur ses épaules.
On proclame son nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père du monde nouveau, Prince de la Paix.
Vaste sera l'empire, et une paix sans fin pour le trône de David et pour sa royauté ; il l'établira et l'affermira sur le droit et sur la justice dès maintenant et pour toujours.
Oui, l'ardeur du Seigneur tout-puissant accomplira cela ! Gloire à toi, Seigneur !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE : …

 

TROISIEME LECTURE : L'annonce faite à Joseph, fils de David (Matthieu 1/18-24).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple:

Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a tenu sa promesse.
Dans la maison de Joseph, descendant de David, naît celui qui est Dieu avec nous.

Lecture de l'Evangile selon S. Matthieu, au chapitre premier :

Voici quelle fut l'origine de Jésus-Christ :
Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte de par l'Esprit saint avant qu'ils eussent habité ensemble.
Alors Joseph son époux, qui était homme de bien et ne voulait pas l'exposer à la honte, résolut de la répudier sans bruit.
Mais, comme il y pensait, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie pour ta femme ; car l'enfant qu'elle a conçu vient de l'Esprit saint.
Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; car c'est lui qui sauvera le peuple de ses péchés."
Tout cela arriva, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait dit par la bouche du prophète : " La jeune fille concevra et mettra au monde un fils, qu'on nommera Emmanuel ", ce qui signifie : Dieu avec nous.
Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit, et il prit sa femme avec lui.
Gloire à toi, Seigneur Dieu, gloire à toi !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE :…

Le service se poursuit par la prière litanique :

 

LES LECTURES DE L'ANNEE B :

PREMIERE LECTURE : Malédiction et promesse de salut (Genèse 3/8-21, 24).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple :

Alors que la justice de Dieu condamne l'homme rebelle et pécheur, l'amour de Dieu annonce un Sauveur : de la descendance de la femme naîtra le Messie qui écrasera le serpent et vaincra la mort.

Lecture du livre de la Genèse, au chapitre 3 :

Au souffle du vent du soir, le Seigneur Dieu parcourut le jardin, et Adam et sa femme entendirent le bruit de ses pas.
Ils se cachèrent parmi les arbres du jardin, loin de la face du Seigneur Dieu.
Mais le Seigneur Dieu a p pela Adam et lui dit : "Où es-tu?"
Adam répondit : "J'ai entendu le bruit de tes pas dans le jardin : j ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché."
Le Seigneur dit encore: "Qui t'a appris que tu es nu ? N'as-tu pas mangé le fruit que je t'avais défendu de manger?"
Adam répondit : "La femme que tu m'as donnée pour compagne m'a offert de ce fruit, et j'en ai mangé."
Le Seigneur Dieu dit à la femme : "Pourquoi as-tu fait cela?"
Celle-ci répondit : "Le serpent m'a séduite, et j ai mange de ce fruit."
Le Seigneur dit au serpent : "Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les animaux et toutes lés bêtes des champs ; tu ramperas sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie.
Je mettrai de l'inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te blessera à la tête, et toi tu la blesseras au talon."
Il dit à la femme : "J'augmenterai beaucoup pour toi les souffrances de la maternité :
c'est dans la douleur que tu mettras au monde tes enfants.
Tes désirs se porteront vers ton mari, et il dominera sur toi."
Il dit ensuite à Adam : "Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point... la terre sera maudite â cause de toi.
Tu en tireras ta nourriture avec peine tous les jours de ta vie, et elle produira pour toi des épines et des chardons...
Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre d'où tu as été tiré; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière."
Après avoir chassé l'homme du jardin, le Seigneur plaça à l'orient d'Eden les chérubins armés d'un glaive à lame flamboyante pour garder le chemin de l'arbre de vie.
 
Seigneur, si tu gardes le souvenir des iniquités, P !3C$~
ô Seigneur, qui subsistera ?
Gloire à toi, Seigneur!

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE : …

 

DEUXIEME LECTURE : Vocation d'Ahram ou Alliance de Dieu avec Ahraham (Genèse 12/1-9 ou 17/1-7).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple :

L'homme condamné marche à tâtons dans l'obscurité du monde qu'il s'est fait.
Mais Dieu appelle Abram, afin de le conduire sur le chemin du salut.
Dans l'obéissance de la foi, Abraham, père des croyants, s'est mis en route: il discernait déjà le jour où toutes les nations seraient bénies en sa postérité.

Lecture du livre de la Genèse, au chapitre 12 :

Le Seigneur dit à Abram : "Quitte ton pays, ta famille, et la maison de ton père, et va dans le pays que je te montrerai.
Je te ferai devenir une grande nation ; je te bénirai, je rendrai ton nom glorieux, et tu seras celui au nom duquel on est béni.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi."
Abram partit, ainsi que le Seigneur le lui avait ordonné, et Lot alla avec lui.
Abram était âgé de 75 ans quand il sortit de Caran.
Abram prit Sarai, sa femme, et Lot, fils de son frère, et tous les biens qu'ils avaient amassés, ainsi que les gens qu'ils avaient acquis à Caran.
Ils partirent donc pour aller au pays de Canaan ; et ils arrivèrent dans ce pays.
Abram traversa le pays jusqu'au lieu où se trouve Sichem, jusqu'au chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram, et il lui dit : "Je donnerai ce pays à ta postérité!"
Abram bâtit là un autel au Seigneur qui lui était apparu.
Il passa de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Ai àl'orient.
Il bâtit là un autel au Seigneur, et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis Abram partit de là, et de campement en campement, il se dirigea vers le midi de Canaan.
Les ténèbres ne régneront pas toujours sur la terre
où il y a maintenant de l'angoisse.
Gloire à toi, Seigneur Dieu !

 

ou

Lecture du livre de la Genèse, au chapitre 17 :

Abram était parvenu à l'âge de 99 ans.
Le Seigneur lui apparut et lui dit :
"Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face et sois intègre.
Je veux faire alliance avec toi, et je multiplierai infiniment ta descendance. "
Abram tomba la face contre terre, et Dieu lui parla en ces termes :
"Voici l'alliance que moi, je conclus avec toi : tu deviendras père d'une multitude de nations. On ne t'appellera plus Abram (c'est-à-dire : père vénérable), mais Abraham (ce qui signifie :
père d'une multitude), car je fais de toi le père d'une multitude de nations ; des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance avec toi, et avec ta postérité après toi, d'âge en âge ; ce sera une alliance perpétuelle, en sorte que je serai ton Dieu, et celui de ta postérité après toi.
Les ténèbres ne régneront pas toujours sur la terre
où il y a maintenant de l'angoisse.
Gloire à toi, Seigneur Dieu !

 

TROISIEME LECTURE : Un enfant qui sera le Prince de la paix (Esaïe 9/1-6).

Le lecteur introduit la lecture en disant par exemple :

L'histoire des hommes est une succession d'affrontements et de conflits.
Mais à cette humanité en exil, le prophète annonce de la part de Dieu la naissance de celui qui sera le Prince de la paix.

Lecture du livre d'Esaïe, le prophète, au chapitre 9:

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu briller une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient le pays de l'obscurité, une lumière a resplendi.
Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir leur joie : on est joyeux devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur le peuple, et la barre sur son épaule, le gourdin du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de Madiân.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient le sol, tous les manteaux couverts de sang vont devenir la proie des flammes, la pâture du feu.
Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné.
La souveraineté est sur ses épaules.
On proclame son nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père du monde nouveau, Prince de la paix.
Vaste sera l'empire, et une paix sans fin pour le trône de David et pour sa royauté ;
il l'établira et l'affermira sur le droit et sur la justice dès maintenant et pour toujours.
Oui, l'ardeur du Seigneur tout-puissant accomplira cela !
Une voix crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers, et toute créature verra le salut de notre Dieu.
Gloire à toi, Seigneur Dieu, gloire à toi !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE : …

Le service se poursuit par la prière litanique :

 

LES LECTURES DE L'ANNÈE C :

PREMIERE LECTURE : Cyrus instruit du salut qui doit germer en Israël (Esaïe 45/1, 4-8).

On peut introduire la lecture en disant par exemple :

Même de ceux qui ne le connaissent pas, Dieu peut faire ses instruments : ainsi Dieu appelle Cyrus, le grand roi, et lui inspire de mettre fin à l'exil d’Israël en renvoyant le peuple dans son pays. Car c'est en Israël que doit germer de la terre, sous la rosée du ciel, le salut de Dieu, et naître le Messie promis.

Lecture du livre d'Esaïe, le prophète, au chapitre 45 :

Ainsi parle le Seigneur à son Oint :
A Cyrus que je tiens par sa main droite pour terrasser devant lui les nations et délier la ceinture des rois, pour ouvrir devant lui les portes et empêcher qu'elles ne lui soient fermées.
Pour l'amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t'ai appelé par ton nom et je t'ai choisi quand tu ne me connaissais pas.
Je suis le Seigneur et il n'y en a point d'autre ; excepté moi, il n'est point de Dieu !
Je t'ai ceint de force quand tu ne me connaissais pas, afin qu'on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu'il n'y a rien en dehors de moi.
Je suis le Seigneur, et il n'en est point d'autre.
Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur.
C'est moi le Seigneur qui fais tout cela.
Cieux, répandez d'en haut comme une rosée, et que les nuées fassent ruisseler la justice.
Que la terre s'entrouvre pour faire tout à la fois fleurir le salut et germer la justice.
Moi, le Seigneur, je crée tout cela !
Grâces soient rendues à Dieu !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLEE : …

ou

VARIANTE POUR LA PREMIERE LECTURE : Dieu vient (Esaïe 40/1-11).

On peut introduire la lecture en disant par exemple :

A son peuple en exil, Dieu annonce, par la bouche du prophète, qu'il va venir en personne pour prendre possession de son trône et apporter le pardon.
Tel un berger rempli de sollicitude pour ses brebis, il rassemblera son peuple dispersé.

Lecture du livre d'Esaïe, le prophète, au chapitre 40 :

"Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu.
Parlez au coeur de Jérusalem et annoncez-lui que son temps d'épreuve a pris fin ;
que sa faute est payée ; qu'elle a reçu de la main du Seigneur un double châtiment pour tous ses péchés."
Une voix crie : "Frayez dans le désert un chemin pour le Seigneur !
Nivelez dans la plaine aride une route pour notre Dieu !
Toute vallée sera comblée ; toute montagne et toute colline seront abaissées ; les hauteurs se changeront en plaines et les crêtes escarpées en vallons.
Alors la gloire du Seigneur sera manifestée, et toutes les créatures ensemble en verront l'éclat; car la bouche du Seigneur a parlé."
"Crie!" dit une voix.
"Que crierai-je?" demande-t-on.
"Crie : Tous les mortels sont comme l'herbe ; toute leur grâce, comme la fleur des champs.
L'herbe se dessèche, la fleur se flétrit quand le souffle du Seigneur passe sur elle.
L'herbe se dessèche, la fleur se flétrit ; mais la parole de notre Dieu demeure éternellement !"
"Monte sur une haute montagne pour annoncer la bonne nouvelle à Sion !
Elève la voix avec force pour annoncer la bonne nouvelle à Jérusalem !
Elève la voix, ne crains point !
Dis aux villes de Juda :
Voici votre Dieu ! Voici le Seigneur, l'Eternel, qui vient avec puissance ; de son bras, il exerce le pouvoir souverain.
Voici avec lui son salaire, et devant lui sa récompense.
Comme un berger, il fait paître son troupeau ; il recueille les agneaux entre ses bras, il les porte sur son sein ; il conduit doucement les brebis qui allaitent."
Grâces soient rendues à Dieu !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE : …

 

DEUXIÈME LECTURE : Prophétie de la naissance d'Emmanuel (Esaïe 7/10-14).

On peut introduire la lecture en disant par exemple :

Inconscient de son destin spirituel, le roi Achaz n'attend rien de Dieu.
Il ne sait ni ce qu'il désire, ni en qui mettre sa confiance.
Bien qu'il affecte des scrupules religieux, il est l'image de l'humanité instable et tâtonnante.
Comment Dieu se fera-t-il comprendre, si ce n'est par un signe qui alertera les esprits ?

Lecture du livre d'Esaïe, le prophète, au chapitre 7 :

Le Seigneur parla encore à Achaz en ces termes :
"Demande pour toi un signe au Seigneur, ton Dieu, soit dans les profondeurs de l'abîme, soit sur les hauteurs du ciel."
Achaz répondit: "Je ne demanderai rien ; je ne veux pas tenter le Seigneur."
Esaïe dit : "Ecoutez, maison de David ! Est-ce trop peu pour vous de lasser les hommes ? Voulez-vous encore lasser mon Dieu ?
Eh bien! le Seigneur lui-même vous donnera un signe.
Voici que la jeune femme est enceinte et va enfanter un fils, et elle l'appellera du nom d'Emmanuel" (c'est-à-dire: Dieu avec nous).
Gloire à toi, Seigneur !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE : …

 

TROISIÈME LECTURE : L'annonce faite à Marie (Luc 1/26-38).

On peut introduire la lecture en disant par exemple :

Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a tenu sa promesse.

Lecture de l'Evangile selon S. Luc, au chapitre premier :

Au sixième mois, Dieu envoya l'ange Gabriel dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; cette vierge s'appelait Marie.
L'ange étant entré dans le lieu où elle était, lui dit : "Je te salue, toi qui as été comblée de grâce ; le Seigneur est avec toi."
A ces paroles elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation.
Alors l'ange lui dit : "Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu concevras et enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé le Fils du Très-Haut ; et le Seigneur, Dieu, lui donnera le trône de David, son père.
Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin."
Alors Marie dit à l'ange : "Comment cela arrivera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme?"
L'ange lui répondit : "L'Esprit saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; et c'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé le Fils de Dieu.
Et voici qu'Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse ; c'est maintenant le sixième mois de celle qui était appelée stérile. Car rien n'est impossible à Dieu."
Marie répondit : "Me voici, je suis la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait selon ta parole!"
Puis l'ange la quitta.
Gloire à toi, Seigneur Dieu, gloire à toi !

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE : …

 

PRIÈRE LITANIQUE

O SAGESSE,
toi qui sortis de la bouche du Très-Haut,
toi qui règnes sur toutes choses d'une extrémité du monde à l'autre
et les disposes avec force et douceur,
viens nous enseigner le chemin de la grâce.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Seigneur,
conducteur de ton peuple élu,
toi qui apparus à Moïse dans le feu du buisson ardent,
et lui donnas la Loi sur le mont Sinaï,
viens nous racheter dans ta puissance.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Rameau de Jessé,
signe de ralliement dressé parmi les peuples,
toi devant qui les rois fermeront la bouche,
toi que les peuples appelleront au secours,
viens nous libérer et ne tarde plus.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Clef de David,
sceptre de la maison d’Israël,
toi qui ouvres et nul ne peut fermer,
toi qui fermes et nul ne peut ouvrir,
viens tirer de prison les captifs du péché et briser nos chaînes.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Etoile du matin,
splendeur de la lumière éternelle et Soleil de justice,
viens éclairer ceux qui sont plongés dans les ténèbres
et dans l'ombre de la mort.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Roi des nations,
toi qui peux combler leur désir,
toi qui fais l'unité des peuples opposés,
viens et sauve l'homme que tu as formé du limon de la terre.
Seigneur, viens bientôt !
 
O Emmanuel,
Dieu avec nous, espérance des nations et leur Sauveur à toutes,
viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu.
Seigneur, viens bientôt !
 
(un temps)
 
Seigneur Dieu, chaque année tu ravives en nous la joyeuse espérance du salut,
et nous accueillons avec allégresse ton Fils unique qui vient nous racheter ;
accorde-nous aussi de le contempler avec assurance quand il viendra nous juger,
lui qui maintenant vit et règne avec toi, dans l'unité du Saint-Esprit,
un seul Dieu, aux siècles des siècles. Amen.

 

DEUXIEME PARTIE :

LA PROCLAMATION DE L'EVANGILE DE NOËL

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE 307/1.2.3.4 Oh! viens bientôt, Emmanuel!...

 

LA PROCLAMATION DE L'ÉVANGILE DE NOEL (Luc 2/1-20. S'il y a un service de l'aube de Noël, on ne lit que 2/1-14).

L'officiant dit:

RESPLENDIS, Jérusalem, ta lumière est venue,
Et la gloire du Seigneur s'est levée pour toi.
Voici que les ténèbres couvrent la terre,
Et l'obscurité enveloppe les peuples.
Mais sur toi le Seigneur se lève,
Et sa gloire paraît sur toi.
Les nations marcheront vers ta lumière.
Et les rois vers la clarté de ton aurore.

Levez-vous, frères, pour écouter l'Evangile de Noël!

L assemblée se lève.

En ce temps-là, on publia un édit de la part de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce recensement fut le premier et eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire enregistrer, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Gaulée en Judée, de la ville de Nazareth à la ville de David, nommée Bethléhem - parce qu'il était de la maison et de la famille de David - pour se faire enregistrer avec Marie, son épouse, qui allait être mère. Pendant qu’ils étaient là, le jour où elle devait enfanter arriva. Elle mit au monde son fils premier-né, l'emmaillota et le coucha dans une crèche ; parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie.

Or il y avait dans la même contrée des bergers, qui couchaient dans les champs et gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Un ange du Seigneur se présenta à eux ; la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux, et ils furent saisis d'une grande crainte. Alors l'ange leur dit : "Ne craignez point. Car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie ; c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur vous est né, qui est le Christ, le Seigneur. Et vous le reconnaîtrez à ce signe : vous trouverez un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche." Et tout à coup se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance envers les hommes !"

Après que les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : "Allons jusqu'à Bethléhem ; voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître." Ils s'empressèrent donc d'y aller, et ils trouvèrent Marie, Joseph et le petit enfant était couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils publièrent ce qui leur avait été de cet enfant. Tous ceux qui les entendirent étaient dans l'admiration de ce qu'ils leur disaient. Et Marie conservait toutes ces paroles et les repassait en son coeur. Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.

Louange à toi, ô Christ !

L'assemblée s 'assied.

 

CANTIQUE DE LA NUIT DE NOEL : 354 : 1-4 " Voici Noël "

Pendant le chant du cantique, on se met a sonner toutes les cloches. La sonnerie dure au-delà de la fin du cantique :

 ADORATION SILENCIEUSE DU MYSTÈRE DE L'INCARNATION

pendant la fin de la sonnerie des cloches.

Puis l'officiant monte en chaire pour la

 

PREDICATION

Un mottet ou de la musique de Noël peuvent trouver place après la prédication. Puis l'officiant se rend au choeur pour l'eucharistie.

 

TROISIEME PARTIE: L'EUCHARISTIE

 

SOUHAIT DE PAIX

L'officiant dit:

Que la paix du Seigneur soit avec nous tous !

Accueillons-nous mutuellement, comme Dieu nous a accueillis en Christ.

 

CANTIQUE DE SAINTE CENE : 181 ou 448 ou 419

Pendant le chant de ce cantique, l'officiant, à la Table sainte, découvre le pain et remplit la coupe.

 

PRIERE EUCHARISTIQUE

L 'assemblée se lève.

L 'officiant : En haut les cœurs !

L'assemblée : Nous les élevons vers le Seigneur.

L 'officiant : Rendons grâces au Seigneur, notre Dieu !

L'assemblée : Cela est digne et juste.

 

A. PREFACE POUR LA NUIT DE NOEL

IL EST vraiment digne et juste de te rendre gloire et de t'adorer,
Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant,
en cette nuit où ta gloire a brillé pour nous d'un éclat nouveau.
Pour nous, ta Parole s'est faite chair,
et tu nous donnes de reconnaître en ton Fils ta divinité devenue visible à nos yeux,
afin que nos coeurs soient remplis d'amour pour les réalités invisibles.
C'est pourquoi, avec les anges et les multitudes des armées célestes,
et avec toute l'Eglise remplie d'une très grande joie,
nous célébrons ton nom glorieux en chantant d'une seule voix :

 

B. SANCTUS

Saint, saint, saint est le Seigneur, le Dieu de l'univers !
Les cieux et la terre sont remplis de sa gloire !

L’assemblée chante le Sanctus (863), puis elle s'assied.

 

C. RAPPEL DE L'INSTITUTION

L'officiant dit :

Faisons silence devant le Seigneur !

(adoration silencieuse)

Puis l'officiant reprend :

BENI sois-tu, Dieu tout-puissant,
pour l'offrande que Jésus-Christ, ton Fils, a faite sur la croix,
en réparation pleinement suffisante pour les péchés du monde.
 
C'est lui qui a institué ce mémorial perpétuel de sa mort,
nous ordonnant de le célébrer jusqu'à son retour.
Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
et après avoir rendu grâces, le rompit, le donna à ses disciples et dit :
Prenez, mangez.
Ceci est mon corps, qui est donné pour vous.
Faites ceci en mémoire de moi.
De même, après le souper, il prit la coupe,
et après avoir rendu grâces, la leur donna et dit :
Buvez-en tous.
Ceci est mon sang, le sang de l'alliance nouvelle,
répandu pour vous, en rémission des péchés.
Faites ceci en mémoire de moi.
 
[ En vérité, je vous le déclare,
je ne boirai plus de ce fruit de la vigne,
jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous
dans le royaume de Dieu.]

 

D. ANAMNESE ET EPICLESE

NOUS faisons mémoire, Père saint et juste,
de la vie et de l'oeuvre de ton Fils,
de sa passion et de sa mort en croix,
de sa résurrection d'entre les morts
et de son ascension à ta droite –
et nous attendons le jour
où il viendra dans sa gloire.

Ou

Il est grand le mystère de la foi !
L assemblée chante : …
L'officiant poursuit:
Nous célébrons le Christ, vainqueur de la mort.
Il viendra dans la gloire de son règne.
Dans cette attente, et selon l'ordre qu'il nous a donné,
nous plaçons devant toi, Seigneur Dieu tout-puissant,
ce pain et ce vin que nous tenons de toi
pour qu'ils soient le mémorial du sacrifice
que le Christ a fait de son corps et de son sang,
une fois pour toutes, sur la croix.
En communion avec lui,
nous te présentons, ô Dieu, notre sacrifice de louanges,
te suppliant de nous consacrer, nous et nos biens, à ton service,
en offrande vivante et sainte.
Envoie ton Saint-Esprit sur nous pour qu'il nous sanctifie,
et qu'en recevant ce pain et ce vin,
nous puissions communier au corps et au sang de ton Fils.
Accorde-nous ainsi d'atteindre tous à l'unité de la foi,
pour former un seul corps et croître en Celui qui est la tête de l'Eglise,
Jésus-Christ, notre Seigneur,
auquel, comme à toi, Père, dans l'unité du Saint-Esprit,
soient honneur et gloire, aux siècles des siècles.

L'assemblée chante : …

 

LA COMMUNION

La communion est préparée par : la prière du Seigneur, la fraction du pain et la présentation des espèces, la prière d'humble accès et le chant " Christ, Agneau de Dieu..."

 A. ORAISON DOMINICALE

O Dieu, c'est au nom de ton Fils qu'autour de cette Table nous osons dire, d'un seul coeur et d'une même voix, la prière de tes enfants:

ou

Unis dans le même Esprit, nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçue du Seigneur:

L'officiant et l'assemblée disent ensemble :

NOTRE Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne.
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.
Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.

 

B. FRACTION DU PAIN ET PRÉSENTATION DES ESPÈCES

L'officiant rompt le pain et le présente aux fidèles en disant :

Le pain que nous rompons est la communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ.

L'officiant élève la coupe et dit:

La coupe de bénédiction, pour laquelle nous rendons grâces, est la communion au sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

 

C. PRIERE D'HUMBLE ACCES

Avant de communier l'officiant dit, au nom de tous ou avec l'assemblée :

Seigneur, je ne suis pas digne de ramasser les miettes qui tombent de ta table.
Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres chez moi.
Mais tu as dit : Je ne mettrai pas dehors celui qui vient a moi.

 

D. AGNUS DEI

L'assemblée chante : Christ, Agneau de Dieu... (875, ou …).

Pendant ce temps, l'officiant communie, puis donne la communion à ses aides.

Après quoi, il prononce l'invitation :

Voici que vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Venez et goûtez combien le Seigneur est bon.
Venez, car tout est prêt.

COMMUNION DES FIDÈLES

La communion des fidèles terminée, l'officiant recouvre le pain et la coupe et met en ordre la Table sainte.

 

PRIÈRE FINALE

Prions !

PÈRE céleste, nous te bénissons pour ton immense amour.
 
Nous étions égarés et perdus : ton Fils nous a cherchés et sauvés.
 
Nous étions pauvres et sans ressources :
il nous a comblés en venant à nous plein de grâce et de vérité.
 
Il a tout accompli pour nous de la crèche à la croix.
 
Nous t'en prions, que cette communion porte en nous
des fruits d'humilité, d'obéissance et de charité,
jusqu'au jour où nous te verrons face à face,
et où se consommera, dans la lumière de ton Royaume,
notre pleine communion avec toi,
par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

 

CANTIQUE DE L'ASSEMBLÉE : …

Après ce cantique, l'officiant vient se placer au centre du choeur et prononce ce vœu :

Que la paix de Dieu, qui surpasse toute compréhension, garde vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

 

BÉNÉDICTION

L'officiant étend les mains et dit :

QUE Dieu, tout-puissant et miséricordieux, vous bénisse et vous protège,
le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

L'assemblée chante : 889 ou 882 ou 521.