Prédication 3ème dimanche de l’Avent

ERE Paris - le 12 décembre 1999

Pasteur Vincent BRU

 

Textes :

Es 61.1-3 et 10-11
1 Th 5.16-24
Jn 1.6-8 et 19-28

Thème : Le temps de l’attente !

Chers frères et sœurs en Christ, c’est aujourd’hui le 3ème dimanche de l’Avent, et nous nous apprêtons à célébrer Noël.

Noël, le jour où tous les espoirs sont permis, parce que le Seigneur lui-même est là, au milieu de son peuple, Dieu avec nous, Emmanuel !

Ce temps de l’avent, le pasteur Daniel BERGESE nous l’a rappelé dimanche dernier, c’est le temps de l’attente, le temps où il nous est donné de nous préparer à la manifestation du Messie, du Dieu Sauveur en la personne de Jésus-Christ.

Ce temps de l’attente nous permet de mesurer la distance qui sépare la promesse de l’accomplissement.

Pour nous, les choses nous paraissent sans doute fort simples, et même évidentes, car nous célébrons chaque année Noël, et l’effet de surprise, d’inattendu tombe, pour ainsi dire, à plat !

Nous savons que nous allons, dans quelques jours, célébrer Noël, la naissance du Sauveur, et nous savons bien ce dont il s’agit.

Nous savons qui est ce Jésus, cet enfant de la crèche, autrement, nous ne serions pas ici ce matin, dans cette église.

Il nous semble par conséquent que nous n’avons plus rien à attendre, que tout nous a déjà été donné, que rien ne saurait nous manquer, que nous ne pourrions recevoir quoique ce soit que nous n’ayons déjà reçu.

Mais alors, en quoi consiste donc ce temps de l’attente, ce temps de l’Avent ?

Que nous est-il donné de vivre durant cette période de l’année, ce temps liturgique de l’Avent ?

Le mot « avent » est tiré du mot « avènement » : avènement d’un haut personnage, d’un Prince ou d’un Roi, avènement d’un grand événement, comme c’est le cas dans l’Evangile, puisqu’il s’agit de l’avènement du règne du Roi-Messie.

Avent implique donc une préparation : il y a une tension, quelque chose qui est de l’ordre de l’attente, et donc de l’espérance.

Mais alors quelle est notre espérance ?

Qu’est-ce qui fait l’objet de notre attente, et qu’attendons-nous encore que nous n’ayons pas déjà reçu ?

A Noël nous célébrons un événement unique, un événement qui a déjà eu lieu, l’incarnation du Fils, la manifestation de Dieu dans une chair humaine, dans l’enfant de la crèche.

Nous n’avons plus, par conséquent, à attendre le Messie, il est déjà venu.

C’est vrai ! Mais alors, qu’attendons-nous encore ?

A cette question, l’Ecriture sainte répond, sans l’ombre d’un doute : nous attendons la pleine manifestation du Royaume, quand le Christ reviendra dans sa gloire, et qu’il fera toutes choses nouvelles.

Le Christ, certes, est déjà venu, et sa venue a marqué de façon irréversible l’histoire de son empreinte.

Le Christ est venu, le Sauveur du monde, le Roi-Messie, et nous n’avons pas à en attendre un autre, nous n’avons pas à espérer un autre salut, un autre Sauveur que celui-là.

Le Christ est venu, et cependant, le Christ doit re-venir !

Le salut nous a été donné, et cependant, le salut est encore à venir !

Le Royaume de Dieu est déjà là, et cependant, le Royaume doit encore advenir : il y a un avenir du Royaume, à travers l’histoire, et par-delà l’histoire ; l’histoire tend vers un but ultime qui n’est autre que la pleine manifestation du Règne de Dieu en Christ.

Alors, est-il écrit « tout genou fléchira, toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » !

Il faut bien donc que l’Eglise et les chrétiens soient encore, d’une certaine manière, et jusqu’au retour de Jésus-Christ, dans un temps d’attente, le temps de l’Avent qui est aussi le temps de l’espérance.

Le temps de l’Avent ranime l’espérance de l’Eglise dans le retour du Seigneur, en faisant mémoire de préparation à la venue du Messie.

De la même façon que la naissance de l’enfant-Dieu dans la crèche de Bethléem a réalisé l’espérance d’Israël, le retour en gloire du Roi-Messie, à la fin de l’histoire, réalisera tout ce qui fait l’objet de notre attente, tandis que nous goûtons déjà, en Eglise, les prémices du Royaume qui vient, et qui est déjà là.

Le Royaume de Dieu est déjà là, parmi nous, depuis cette première nuit de Noël, il y a plus de 2000 ans, et cependant, le Royaume de Dieu est encore à venir, quand le Christ reviendra.

Et c’est pourquoi nous sommes toujours, en un sens, dans l’attente : le temps de l’Avent se prolonge jusqu’à ce que Dieu intervienne une dernière fois, au moment fixé par lui, et qu’il mette un terme à notre histoire pour projeter le monde tel que nous le connaissons vers de nouveaux horizons : les nouveaux cieux et la nouvelle terre dont nous parle le Livre de l’Apocalypse.

Pour bien comprendre en quoi consiste ce temps de l’attente, ce temps de la patience de Dieu, comme le nomme aussi le Nouveau Testament, ce temps où il nous est demandé de nous préparer au retour de Jésus-Christ et à la fin du monde, il importe de considérer ce que fut l’attente d’Israël, la préparation du peuple de Dieu à la venue du Messie.

Noël réalise l’attente d’Israël.

Avant la naissance de Jésus, nous sommes, pour ainsi dire, dans le temps de l’Avent : le peuple d’Israël est dans l’attente de l’avènement du Royaume de Dieu, selon la promesse faite aux Pères.

-         A Adam : la descendance de la femme viendra écraser la tête du serpent, réduire à néant le pouvoir de la mort et de Satan, tandis que le serpent lui blessera le talon.

-         A Abraham, à qui Dieu avait promis que toutes les familles de la terre seraient bénies en lui, faisant ainsi échos à de la bénédiction universelle qu’apporterait le Messie promis, le vrai libérateur d’Israël.

Le Livre du prophète Malachie lève un peu plus le voile sur la promesse divine qui court tout au long de l’A.T. : “Voici : moi-même je vous enverrai le prophète Elie, avant la venue du jour de l’Eternel, jour grand et redoutable”.

La venue du jour de l’Eternel doit être précédée par l’apparition d’un prophète, d’un nouvel Elie, qui préparera le peuple à la venue du Sauveur.

Ce nouvel Elie, ce prophète des derniers temps, c’est Jean-Baptiste, le fils du sacrificateur Zacharie.

Vous connaissez les circonstances exceptionnelles de sa naissance : un ange apparaît à Zacharie et lui annonce que sa femme Elisabeth accouchera d’un fils, et qu’une mission bien particulière sera confiée à celui-ci, pour préparer la venue du Sauveur.

Dans le texte de l’Evangile que nous avons lu, Jean-Baptiste nous est dépeint comme un prédicateur zélé, qui appelle les foules à la repentance, à un changement radical de comportement et de manière de vivre.

Ce personnage de la Bible, vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, ne manque pas de nous interpeller, tellement il nous bouscule dans nos habitudes, et remet en question nos manières d’être et d’agir.

Jean-Baptiste nous aide à vivre et à comprendre à la fois ce que signifie ce temps de l’attente, par son exemple de vie tout autant que par son témoignage.

Mais qui était donc exactement ce Jean-Baptiste, et en quoi celui-ci nous interpelle-t-il, ou du moins devrait-il nous interpeller tandis que nous nous apprêtons à célébrer Noël ?

L’Evangile de Jean nous éclaire : “Il vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière”.

Jean-Baptiste le témoin, celui qui vient avant pour préparer le chemin, le chemin de celui qui “vient après moi, et dont je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de sa sandale” (Jn 1:27).

Jean-Baptiste le précurseur : “Aplanissez le chemin du Seigneur” !

“Rendez droit ses sentiers” ! Car il vient, celui que tous les prophètes ont annoncé dès les temps anciens, le Messie, le Sauveur du Monde.

“Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche” (Matt. 3:2).

Repentez-vous ! Telle est la seule attitude qu’il convient d’avoir lorsque l’on s’apprête à rencontrer son Dieu.

Le baptême de Jean-Baptiste signifiait cette juste attitude : c’était un baptême de repentance, exprimant un retour à Dieu, un changement de direction de la part de celui qui s’attend à rencontrer son Dieu.

Le peuple d’Israël connaissait bien cela.

Mainte fois il s’était détourné de Dieu, mainte fois il avait rompu l’Alliance.

Aux temps de Jean-Baptiste, la situation du peuple d’Israël n’était pas très brillante, seul un petit reste étant vraiment disposé à recevoir le Messie promis.

Le plus grand nombre concevait plutôt un libérateur terrestre, un chef militaire et politique, et était de ce fait fort éloigné du sens réel et profond de la promesse de salut de Dieu concernant la venue du Messie.

Dans ce contexte, on peut comprendre aisément le sens de la vocation de Jean-Baptiste, le dernier prophète de l’ancienne Alliance, et donc aussi le plus grand, venu pour préparer le peuple élu à la venue imminente du Messie tant attendu.

Remarquez que les pharisiens, les chefs religieux de l’époque, ne comprennent guère le sens du ministère de Jean-Baptiste.

Au verset 24 du chap. 1 de l’Evangile selon Jean, les pharisiens interrogent Jean-Baptiste : “Si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le Prophète, pourquoi baptises-tu ?”

Et Jean-Baptiste de leur répondre : “Moi, je baptise dans l’eau. Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; il vient après moi je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de sa sandale”.

L’Evangéliste Marc ajoute : “Moi, je vous ai baptisés d’eau ; lui, il  vous baptisera du Saint-Esprit” (1:8).

Notez l’humilité de Jean-Baptiste : il sait bien que son ministère à lui n’est que pour un temps.

Il est le précurseur, celui qui vient avant pour préparer la venue d’un plus grand que lui.

Jean-Baptiste baptise d’eau, le Messie, lui, baptisera d’Esprit-Saint et de feu.

L’efficacité et le sens de son ministère dépendent en définitive de celui-là même qui l’a envoyé, et dont il est l’humble serviteur.

Jean-Baptiste est telle la main du Christ, qui prépare le peuple à sa venue, afin qu’il soit bien disposé à le recevoir lorsqu’il apparaîtra.

Comme l’a dit un commentateur récent : « Jean se présente comme une sentinelle à l’entrée de l’Evangile. Il est sur le pas de la porte, à la fois lumineux et sévère.

Déjà, nous le voyons inondé de la joie dont il est le précurseur... » - Fin de citation.

Jean-Baptiste est au seuil de la nouvelle alliance : il est cet Hérault du Christ, qui humblement, mais sûrement, pointe le doigt sur le Roi qui doit venir bientôt, très bientôt, l’espérance et la consolation d’Israël, le Christ, le Messie.

A l’instar des grands prophètes de l’Ancien Testament, il est celui qui prêche dans le désert, rassemblant autour de lui un peuple messianique, par un baptême de repentance et de pardon, accomplissant ainsi, tel un nouveau Moïse, la traversée de la Mer Rouge, et préparant l’entrée dans la terre promise, le salut éternel.

Et c’est ainsi que le baptême administré par Jean prépare au salut, mais sans le donner encore.

Il met fin à l’ancien ordre des choses que Dieu réprouve, mais sans le remplacer encore par le Royaume de Dieu.

Il signifie la fin du siècle présent, la fin du règne du péché et de la mort, mais sans susciter encore le siècle à venir.

Avec Jean-Baptiste, nous sommes encore dans le temps de l’attente, tandis que l’avènement du Seigneur est imminent.

Le texte que nous avons lu dans l’Evangile selon Jean nous fait part du témoignage que Jean-Baptiste rend à Jésus, comme celui par qui le temps de l’accomplissement est sur le point de se réaliser.

Et c’est précisément dans cette tension entre le déjà et le pas-encore du Royaume annoncé par Jean-Baptiste et préfiguré par le baptême que ce temps de l’Avent nous interpelle encore.

Il y a tension en effet entre le message de Jean-Baptiste et la réalité signifiée par son baptême, et la manifestation imminente du Règne en la personne de Jésus-Christ.

Le baptême annonce le Sauveur, il prépare à son avènement, il constitue l’anti-chambre du Royaume, et cependant, lorsque le Royaume vient, la réalité dépasse tout ce que Jean-Baptiste et ses disciples avaient pu s’imaginer.

Jésus-Christ est celui que l’on attend, et en même temps celui que nous n’attendons pas.

Il y a dans la personne du Messie à la fois de l’attendu et de l’inattendu.

Car il y a beaucoup plus en Christ que ce que nous n’oserons jamais espérer.

Il y a en Jésus toujours plus que ce que nous attendons.

La personne de Jésus, son identité, sa gloire vont bien au-delà de l'espérance d’Israël.

Nul ne pouvait s’attendre à ce que Dieu réalise ainsi ses promesses faites aux Pères.

Si l’on additionne toutes les prophéties concernant la venue du Messie, et qui se trouvent dans l’Ancien Testament, de la Genèse au Livre de Malachie, on est encore loin de la grandeur de la personne de Jésus, le Christ, Dieu manifesté en chair.

Car Jésus est beaucoup plus qu’Elie (cf. Ml 3.23), beaucoup plus que le Prophète (cf. Dt 18.15, 18), beaucoup plus que tout ce que les juifs pouvaient s’imaginer concernant la personne du Messie.

Il y a dans l’enfant de la crèche à la fois de l’attendu et de l’inattendu, de sorte que la seule attitude qu’il convient d’avoir à son égard, c’est l’humilité et l’adoration.

 

S’il en est ainsi de la première venue de Jésus, tout porte à croire qu’il en sera de même pour son retour.

On peut s’imaginer de bien des manières le retour de Jésus-Christ et la nouvelle création de Dieu, on peut s’émerveiller à l’avance et se consoler en ayant à l’esprit ce que pourra être cette Jérusalem céleste dont nous parle le Livre de l’Apocalypse, le Paradis de Dieu où la mort ne sera plus.

Mais la réalité dépassera de loin toutes nos attentes et toutes nos espérances.

Nous ne pouvons pas nous imaginer l’extraordinaire beauté de la nouvelle création de Dieu, quand le Christ reviendra.

Il y aura toujours de l’inattendu, du surprenant dans l’œuvre de Dieu pour nous.

Vous aurez beau élever votre pensée et votre imagination aussi haut que vous le pourrez, vous ne parviendrez jamais à atteindre ce sommet que constitue la manifestation du Royaume dans sa plénitude.

Comment, d’ailleurs, pourrait-il ne pas en être ainsi ?

Le Dieu de la Bible ne manquera jamais de nous étonner : comme dit le psalmiste : ses voies ne sont pas nos voies, et ses pensées ne sont pas nos pensées.

Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées !

Il y a toujours de l’inattendu dans l’œuvre de Dieu.

Cela a toujours été ainsi, et tout porte à croire qu’il en sera toujours ainsi.

Et c’est tant mieux !

Il serait par trop réducteur et prétentieux aussi de s’imaginer que les choses ne peuvent être que ce que nous pouvons concevoir clairement avec notre intelligence finie.

Nul ne pouvait concevoir que le Messie d’Israël serait ce Jésus, dont le prologue de l’Evangile selon Jean déclare : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu … et la Parole a été faite chaire, et elle a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jn 1.1 et 14).

Nul ne pouvait concevoir que le Messie ne serait autre que Dieu manifesté en chair, Dieu fait homme, Emmanuel, Dieu avec nous, et c’est pourtant bien là ce qu’il est.

Le témoignage que Jean-Baptiste rend à Jésus laisse la place à cet inattendu de l’œuvre de Dieu : « au milieu de vous – dit-il à ses contradicteurs – il en est un que vous ne connaissez pas, et qui vient après moi ; je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » (vv. 26s).

Pour Jean-Baptiste, le Messie est celui qui est déjà là, au-milieu de son peuple, mais dont la seigneurie n’est pas encore reconnue : « vous ne le connaissez pas », dit-il à ses interlocuteurs.

Le Messie est « celui qui vient après » lui tout en étant celui qui est avant lui, celui-là même  qui l’a envoyé, le Maître dont il n’est même pas digne d’être le serviteur – c’est là le sens de l’expression « je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale ».

Ainsi, Jésus est celui qui est « au milieu de nous » et que d’aucuns « ne connaissent pas », tandis que les croyants que nous sommes ne se sentent même pas dignes de délier la courroie de sa sandale !

Dans la foi, nous concevons que ce Jésus, c’est Dieu, le Dieu créateur et sauveur, et c’est pourquoi nous ne nous sentons même pas digne d’être son esclave, son serviteur.

Dans la foi, nous acceptons l’inattendu de Dieu.

Nous recevons la singularité de l’Evangile, le scandale de l’Evangile, la folie de la Croix qui répond à cette autre folie de la crèche.

Folie pour l’incroyant, mais sagesse de Dieu pour tous ceux qui croient !

Et de même que nous recevons avec la certitude de la foi la pleine divinité de l’enfant de la crèche, de même nous attendons avec une ferme assurance et une joyeuse espérance le retour en gloire de celui qui est le miracle de Dieu, le don de Dieu aux hommes pour quiconque croit.

C’est là tout ce qui est signifié par ce temps de l’Avent et dont notre texte constitue un vivant écho.

 

Alors pour terminer je voudrais vous inviter à contempler comme tout à nouveau la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, à travers le témoignage de Jean-Baptiste.

Que chacun puisse mettre à profit ce temps pour se préparer à rencontrer Dieu, à faire le point avec Dieu, à mettre sa vie en règle avec celui-ci.

Cette période de l’Avent devrait être pour chacun de nous un temps privilégier pour nous préparer à célébrer et à vivre la naissance du Sauveur, comme aussi à ranimer en nous l’espérance du Royaume qui vient, lorsque le Christ reviendra dans sa gloire.

Sachons donc nous mettre à son écoute, et lui laisser toute la place qui lui est dû dans notre vie.

Posez-vous la question de savoir quelle est votre situation devant Dieu, et qu’est-ce que l’Evangile remet en question dans votre vie ?

A quoi celui-ci m’invite-t-il à renoncer, afin de recevoir pleinement le Christ, en lui donnant la première place dans ma vie ?

Ne pas prendre le temps de faire ce retour sur soi, le temps de la repentance et de la conversion à Dieu, c’est passer à côté du vrai sens de Noël.

Alors que ce temps de l’Avent soit véritablement pour chacun de nous l’occasion de ranimer la flamme de notre foi, et de notre amour, dans l’espérance du Royaume qui vient et qui est déjà là.

Sachons être à l’écoute des signes du Royaume, et marchons d’une manière digne de celui qui nous a appelé des ténèbres à son admirable lumière, le Christ, le Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

 

Amen !