Prédication sur Ephésiens N° 7

Ep 1.13-14

ERE de Paris

Dimanche 14 novembre 1999

Pasteur Vincent BRU

 Joël 3.1-5 ; Jn 3.1-8

 

13  En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis

14  et qui constitue le gage de notre héritage, en vue de la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis pour célébrer sa gloire.

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13  En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis…

Chers frères et sœurs en Christ, nous avons vu dimanche dernier que l’Eglise est la propriété de Dieu, son bien propre.

L’Eglise est le peuple élu de Dieu, le peuple racheté de Dieu, Jésus-Christ ayant payé de sa vie le prix de notre culpabilité, de notre péché.

En Jésus-Christ, Dieu nous reçoit comme ses enfants, sans considération de nos œuvres.

Nous sommes à lui, et il est, Lui, notre Père.

Et tout cela emporte notre louange et notre adoration.

Dans les versets qui suivent Paul poursuit sa bénédiction du Dieu Sauveur, en magnifiant l’œuvre du Saint-Esprit en nous, Saint-Esprit dont nous avons été scellés, et qui constitue le gage de notre héritage.

Ainsi, Paul achève son discours sur l’œuvre du Dieu trinitaire : Dieu le Père nous a élus avant la fondation du monde ; Dieu le Fils a donné sa vie afin de nous délivrer de l’esclavage du péché et de nous réconcilier avec Dieu ; Dieu le Saint-Esprit applique la réalité du salut en nous, en faisant de nous de nouvelles créatures.

 

En lui, vous aussi après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui, vous avez cru…

Remarquez que l’Apôtre passe ici du « nous », première personne du pluriel, au « vous », deuxième personne du pluriel.

Au verset 12 en effet Paul dit : nous qui d'avance avons espéré en Christ… nous avons été prédestinés… 

Et voilà qu’au verset 13 il s’adresse aux chrétiens d’Ephèse, c’est-à-dire, pour la plupart, à des païens devenus chrétiens, en disant « vous aussi ».

Pourquoi donc ce passage du « nous » au « vous » ?

Tout porte à croire que lorsque l’Apôtre dit « nous », il parle des juifs, du peuple juif, a qui  le salut de Dieu a été annoncé en premier.

Comme ailleurs dans ses écrits, l’Apôtre Paul accorde, en effet, une certaine priorité aux juifs par rapport au salut.

En Rm 1.18 il dit ceci : Car je n'ai pas honte de l'Évangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.

Jésus de-même dira à ses disciples d’aller d’abord « vers les brebis perdues de la Maison d’Israël », avant de s’adresser aux païens, et dans l’Evangile de Jean il n’hésite pas à dire à la Samaritaine : « Car le salut vient des juifs ».

Donc, Paul, à bon droit, s’inclut dans le « nous » qui désigne le peuple juif, en disant : « nous qui d'avance avons espéré en Christ ».

Les juifs ont d’avance espéré en Christ, dès l’élection d’Abraham, à qui la promesse avait été faite qu’en lui toutes les familles de la terre seraient bénies.

L’annonce du Messie promis, par qui la bénédiction devait atteindre toutes les familles de la terre, plongeait Israël dans l’attente de sa venue, dans une vivante espérance.

Et voilà que maintenant l’Apôtre inclut aussi les païens.

A vous aussi, dit-il aux chrétiens d’Ephèse, la bénédiction de Dieu en Christ vous a été adressée.

Il y a là une extraordinaire nouveauté par rapport aux dispositions de l’AT, dont nous ne pouvons nous imaginer la portée.

Le mur de séparation entre juifs et païens est tombé en Christ.

Le salut n’est plus la propriété exclusive d’Israël, mais concerne dorénavant toutes les familles de la terre, selon la promesse faite à Abraham.

 

En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut

Notez bien ici le lien que Paul établi entre l’Evangile, la vérité et le salut : l’Evangile est la parole de la vérité qui seule peut nous apporter le salut.

En dehors de l’Evangile, il n’y a que confusion, il n’y a que ténèbres, et aucune autre parole en ce monde ne saurait rivaliser avec celui-ci.

Ainsi, l’Apôtre dira au jeune Timothée : « Depuis ton enfance, tu connais les Écrits sacrés; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Christ-Jésus. » (2 Ti 3.15)

De même Calvin : « l’Evangile est non seulement la vérité certaine, qui ne peut décevoir, mais il est aussi par excellence appelé parole de vérité, comme si hors de celui-ci il n’y avait proprement aucune vérité. »

 

Et l’Apôtre continu :

En lui, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis…

Le propos de Paul est clair : la promesse du don de l’Esprit concerne tant juif que païens, de sorte qu’eu égard au salut, il n’y a plus de distinction, il n’y a plus ni juif ni grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car tous sont un en Christ.

Notez bien qu’il est question ici du sceau de l’Esprit : le Saint-Esprit vient confirmer dans notre cœur la vérité de l’Evangile, la parole de la vérité qu’est l’Evangile.

Comment savons-nous que l’Evangile est la vérité ?

Comment est-il possible que nous nous attachions avec une ferme assurance, avec une confiance absolue à la parole de l’Evangile, à l’Evangile de notre salut ?

« Vous avez été scellés du Saint-Esprit », dit l’Apôtre !

Le Saint-Esprit ne constitue rien moins que le sceau de Dieu dans nos vies, et sur notre cœur, de sorte que celui-ci atteste en nous la vérité de l’Evangile.

Avec la venue de Jésus-Christ, et depuis la Pentecôte, le Saint-Esprit est répandu sur les croyants de manière toute spéciale, comme l’avait annoncé le prophète Joël longtemps à l’avance :

Joe 3.1 Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos anciens auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. 

Il y a là, assurément, un grand mystère, mais sans ce mystère, personne ne serait sauvé, personne n’aurait véritablement foi en l’Evangile.

Pour que l’Evangile devienne véritablement la vérité pour nous, pour que nous donnions notre plein assentiment à la vérité de l’Evangile, encore faut-il que le Saint-Esprit fasse son œuvre en nous, au-dedans de nous, dans notre cœur.

Ainsi il est écrit : « Nul ne peut dire Jésus est Seigneur si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Co 12) !

Le Saint-Esprit est véritablement le sceau de notre salut.

Il atteste en nous la vérité de l’Evangile, la vérité du salut de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et ce faisant, il détruit toutes nos résistances à la Parole de Dieu, à la vérité de Dieu.

En nous scellant de son sceau, le Saint-Esprit vient à bout de notre incrédulité naturelle, de notre rébellion contre Dieu, contre la Parole de Dieu, contre la Vérité de Dieu, et nous donne ainsi une nouvelle capacité à recevoir les choses d’en haut, les vérités de la foi, la parole de la vérité.

« Si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le Royaume de Dieu » !

Comme le dit Calvin : « Car nous n’avons pas une telle fermeté de cœur, que la vérité de Dieu surmonte en nous toutes les tentations de Satan, jusqu’à ce que le Saint-Esprit nous y ait confirmés. »

Et encore : « Car le fondement de la foi serait caduc et mal assuré, s’il était assis sur la sagesse humaine. C’est pourquoi, de même que la prédication est l’instrument de la foi, de même le Saint-Esprit fait que la prédication soit efficace. »

Alors quelle est l’application de cette vérité ?

L’application c’est que tous nos efforts pour annoncer l’Evangile sont vains tant que le sceau du Saint-Esprit n’est pas là !

Nous avons beau nous mettre en quatre pour organiser toutes sortes de choses en vue du témoignage, ce qui en soit n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire, nous avons beau nous investir dans des projets d’évangélisation, il n’empêche que l’efficacité du témoignage dépend en définitive de Dieu seul.

Dieu est libre, en effet, d’appeler qui il veut : c’est là le mystère de l’élection dont notre texte nous parle.

« Le vent souffle où il veut » dit Jésus à Nicodème, à propos de la nouvelle naissance qui est l’œuvre de l’Esprit de Dieu.

Jn 3.8  Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit.

Comme le vent, l’Esprit de Dieu « souffle » où il veut !

Le sceau de l’Esprit fait partie des grâces que Dieu accordent à ceux qu’il a élus avant la fondation du monde, ceux qu’il a prédestinés de toute éternité selon le bon plaisir de sa volonté.

En un mot : le sceau du Saint-Esprit est un don de Dieu, qui vient confirmer en nous la réalité de notre salut, mieux, qui crée en nous de nouvelles dispositions, afin de nous permettre de reconnaître dans l’Evangile la parole de la vérité.

Vous savez que, dans l’antiquité, les lettres royales ou encore les testaments étaient rendus authentiques, et reconnus incontestablement comme tels, par des sceaux.

Aujourd’hui, ce qui authentifie ou rend authentique tel ou tel document, c’est la ou les signatures de ou des intéressés : ainsi en est-il pour un contrat de location, ou bien un contrat de vente, un contrat de mariage, ou que sais-je encore.

Un chèque bancaire n’a aucune valeur tant que celui-ci ne porte pas la signature de son propriétaire.

On a beau pouvoir lire la somme indiquée sur le chèque, ou encore le bénéficiaire du chèque, et même le nom du propriétaire, tant que ce dernier n’a pas apposé son sceau, sa signature à l’emplacement prévu à cet effet, le chèque n’a absolument aucune valeur : il ne peut pas être encaissé.

Ainsi en est-il du salut !

Tant que le Saint-Esprit ne nous a pas marqués de son sceau, tant que Dieu lui-même n’a pas réalisé en nous le miracle de la nouvelle naissance, de la régénération, l’Evangile reste une étrangeté pour nous, la prédication de l’Evangile demeure sans efficacité, le don de salut de Dieu est semblable à un chèque sans signature.

Comprenez-vous bien ce que je dis ?

C’est là tout l’Evangile.

Il n’y a pas d’autre Evangile dans le monde que celui-là.

Voyez-vous, Dieu ne nous est pas présenté dans la Bible comme un simple sauveteur, qui se contenterait de proposer le salut à ceux qui veulent bien lui prêter quelque attention.

Dieu n’est pas un sauveteur : il est le Sauveur !

Et à ce titre, il nous sauve véritablement, efficacement, de sorte que son dessein de salut ne saurait en aucune manière être mis en échec.

Le salut de Dieu n’est en rien comparable à un chèque en blanc, qu’il nous appartiendrait de signer avant de pouvoir l’encaisser, car la somme a déjà été payée, le Christ a payé le prix par sa mort sur la croix, et le chèque du salut est déjà signé, de sorte que nous n’avons rien d’autre à faire en un sens qu’à encaisser le chèque.

Il n’y a rien à y ajouter.

L’œuvre du Saint-Esprit consiste précisément à rendre l’œuvre de la grâce de Dieu en Christ irrésistible pour nous, de sorte que celui qui est élu ne peut pas résister à la grâce, il ne peut pas ne pas encaisser le chèque, si vous voulez.

Le courant de l’amour de Dieu est bien trop fort pour pouvoir le remonter.

Nous sommes entraînés dans les puissants flots de l’amour divin, et notre âme est entièrement submergée par sa grâce, tout éblouis de sa bonté, de son infinie miséricorde.

Alors nous embrassons le Christ par la foi, librement, et joyeusement, tandis que notre réponse elle-même, notre décision est l’œuvre du Saint-Esprit en nous.

Voilà pourquoi Dieu est le Sauveur, et non pas un simple sauveteur.

Le salut de Dieu ne consiste pas à nous proposer le salut, tandis que nous sommes spirituellement morts, mais bien plutôt à nous sauver, vraiment, efficacement, à nous ressusciter d’entre les morts, comme Lazare sortant de son tombeau.

Il était mort, inerte, incapable du moindre mouvement, et voici que Jésus le rend à la vie : « Lazare, sorts » !

Et Lazare sort de son tombeau.

C’est ainsi que la Parole de Dieu nous précède toujours.

Un beau jour, Dieu nous a dit « Sorts », « reviens à la vie », « crois en moi » : alors nous avons cru, alors nous sommes revenus à la vie.

Et c’est là l’œuvre de Dieu, pas la nôtre, c’est l’œuvre de l’Esprit de Dieu.

Et l’Apôtre continue.

V. 14  vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis et qui constitue le gage de notre héritage, en vue de la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis pour célébrer sa gloire.

Le sceau du Saint-Esprit constitue « le gage » (arrabôn), ou comme le traduit la Bible de Jérusalem « les arrhes » de notre héritage.

Il y a là, aussi, une vérité profonde.

Vous savez tous, je pense, ce qu’est un acompte, ou des arrhes.

Si d’aventure vous souhaitez louer un chalet à la montagne pour passer vos vacances d’hivers en famille, le propriétaire du chalet va vous demander de lui verser un acompte, ce qui constitue un gage, une garantie comme quoi vous ne reviendrez pas sur votre décision.

Il y a là, voyez-vous, une fort belle image du salut.

En effet, afin que nous de doutions jamais de l’assurance de notre salut, et de la réalité du Royaume à venir, quand le Christ reviendra, Dieu, l’auteur du salut, nous a revêtu du sceau de son Esprit, il nous a scellés de son Saint-Esprit, de sorte que celui-ci constitue pour nous comme un acompte de la plénitude à venir.

Déjà, ici-bas, nous pouvons expérimenter, dans l’Eglise, la réalité du Royaume, sans pour autant connaître celui-ci dans sa plénitude.

Un acompte constitue déjà, en soit, une part de notre héritage en Christ, c’est déjà quelque chose, c’est un petit commencement de joie, un petit commencement du Royaume des cieux, et rien au monde ne peut nous l’ôter, cette part du Royaume qui est déjà la nôtre.

En nous donnant son Saint-Esprit, Dieu ne nous promet pas simplement notre héritage final, mais il nous en donne déjà un avant-goût qui n’est cependant qu’une petite partie de notre héritage final.

Voilà pourquoi nous pouvons être pleins d’assurance dans le monde.

Tout peut chanceler autour de nous, seule demeure l’assurance de notre salut, la certitude de la vie éternelle dont le sceau de l’Esprit constitue le gage.

Comme le dit Calvin : « Ainsi, après avoir reçu le Saint-Esprit, nous avons les promesses de Dieu confirmées et approuvées, et ne craignons plus qu’elles puissent être rétractées. Non pas que les promesses de Dieu ne soient assez fermes elles-mêmes ! Mais parce que si nous ne sommes soutenus par le témoignage de l’Esprit, nous ne nous reposerons jamais en elles d’une conscience assurée. L’Esprit nous est donc les arrhes de notre héritage, c’est-à-dire de la vie éternelle. »

Et l’apôtre conclue en disant : en vue de la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis pour célébrer sa gloire.

Si le Saint-Esprit constitue le gage de notre héritage, c’est en vue de la rédemption, c’est-à-dire la délivrance opérée par Jésus-Christ, par rapport à notre esclavage du péché.

Christ est notre délivrance, celui qui nous a rachetés tandis que nous appartenions au vieux monde d’Adam, et que nous étions esclaves de Satan.

Notez bien que l’Apôtre a en vue la rédemption « de ceux que Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire ».

Si le Christ nous a rendus libre, c’est pour nous conduire à Dieu, à qui nous appartenons désormais.

Nous sommes son acquisition, son bien propre, et ce, afin de célébrer sa gloire.

Dieu célèbre sa gloire dans le salut des pécheurs.

La gloire de Dieu, sa grandeur, sa majesté, son ineffable bonté et vérité et justice se manifestent dans la rédemption de ceux pour lesquels le Christ est mort et a donné sa vie.

C’est ainsi que Paul conclut sa louange envers Dieu, qui avait débuté au verset 3.

« Bénis soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les cieux en Christ. »

Considérez, frères et sœurs, la grandeur et l’infinie beauté de cette bénédiction dont vous avez été l’objet, et dont vous êtes, aujourd’hui encore, les heureux bénéficiaires.

Vous disposez du plus grand trésor que l’on puisse imaginer.

Le Dieu d’éternité, le Dieu qui a fait le ciel et la terre, le Dieu immense de qui toutes les créatures en ce monde et tout ce qui existe tirent leur existence, ce Dieu là est votre Père.

Vous êtes la nouvelle humanité de Dieu, et c’est en vous et par vous que Dieu entend célébrer sa gloire.

Quel privilège !

Mais ne sommes-nous pas bien ingrats ?

Nous agissons et pensons parfois comme si notre nouvelle condition en Christ était sans importance, sans éclat.

Nous vivons notre vie chrétienne comme si nous étions de pauvres misérables, alors que nous sommes des fils de Roi !

Nous sommes le reflet de la gloire de Dieu !

Dieu fait éclater sa gloire en nous, par notre salut, notre rédemption en Christ, notre adoption, de sorte que notre vie a infiniment plus de valeur aux yeux de Dieu que celle que nous lui accordons naturellement.

Les mots me manquent pour exprimer cette réalité dans laquelle nous introduit l’Apôtre Paul, mais je voudrais au moins ce matin que vous soyez tous convaincus de ceci : votre élan de reconnaissance envers Dieu, votre soif de Dieu, le bonheur que vous prenez en Dieu ne seront jamais assez grands et assez profonds pour que vous puissiez vous dire un jour : « Je n’irai pas plus loin » !

Vous ne réaliserez jamais assez ô combien le salut de Dieu en Christ, l’Evangile, la parole de la vérité de Dieu sont véritablement dignes de votre adoration et de votre louange.

Rien au monde ne devrait davantage être l’objet de votre passion, de votre quête, de votre bonheur.

Dieu place devant vos yeux éblouis l’éternité, et vous gaspilleriez tout votre temps à dénicher les parcelles insignifiantes de bonheur que peuvent vous procurer les joies de ce monde !

Mais la vraie joie ne peut être qu’en Dieu, le souverain bien, lui qui est la plénitude de la joie, la beauté infinie.

Dieu seul est fait pour votre cœur, et votre cœur pour Lui seul !

Alors, donnez, donnez votre cœur à Dieu.

Remettez-vos vies entre ses mains, et laissez sa lumière envahir votre être tout entier.

Alors seulement vous connaîtrez cette bénédiction dont parle Paul.

Alors vous connaîtrez le goût de la vie en Dieu, et vous célèbrerez sa gloire, jusque dans l’éternité bienheureuse.

Alors, vous vivrez ! Amen !