Prédication Ephésiens 6.10-18

 ERE Paris, dimanche 9 juillet 2000

Pasteur Vincent BRU

Titre : l’armure du chrétien

 

Chers frères et sœurs en Christ, nous voici donc arrivés pratiquement à la fin de l’Epître de Paul aux Ephésiens, et je voudrais ce matin souligner l’importance de notre sujet tel qu’il ressort du texte que nous avons lu : le combat du chrétien !

La vie chrétienne, chers amis, est un combat ! C’est le combat de la foi !

Le combat de la foi contre toutes les puissances de mort, les puissances d’incrédulité et de mal qui sévissent de par le monde, et jusque dans notre propre cœur.

Cette dimension du combat, beaucoup de chrétiens aujourd’hui semblent l’oublier, tant il est vrai qu’ils s’imaginent que le croyant est à l’abri de tout danger, comme dans un cocon bien douillé, ou en haut d’une tour d’ivoire…

Cette vision d’un Evangile « à l’eau de rose », fort répandue de nos jours, ne correspond guère à la description que l’apôtre fait du chrétien dans ce chapitre 6 des Ephésiens.

10  Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine.

11  Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable.

Paul dépeint ici le combat spirituel du chrétien contre les forces du mal, ces forces invisibles mais non moins réelles que sont Satan et les démons, ces créatures déchues qui entendent tout mettre en œuvre pour contrecarrer le dessein de Dieu, et pour faire trébucher le chrétien dans sa course.

Face à un tel ennemi, il est absolument nécessaire d’être « fortifier », dit l’apôtre, c’est-à-dire d’être « rendu fort, inébranlable » par le Seigneur lui-même, et « par sa force souveraine ».

Les chrétiens que nous sommes, que vous êtes ont besoin d’être « fortifiés » !

Nous avons besoin d’être spirituellement et moralement fortifiés par le Seigneur, afin de pouvoir lutter efficacement contre les forces du mal qui nous assaillent jours après jours, quand bien même nous n’en avons pas toujours conscience.

Que vous le vouliez ou non, vous êtes, chrétiens, engagés dans une lutte sans merci, dans un combat corps à corps contre un adversaire redoutable, qui ne connaît pas de pitié, et qui ne se repose jamais.

Cet ennemi connaît la moindre de vos faiblesses, et il sait en tirer partie dans le combat acharné qu’il mène contre vous.

 

I. Notre adversaire (vv. 11-12)

Nous pensons parfois que les principaux dangers ou difficultés auxquels nous devons faire face en tant que chrétien dans cette vie, proviennent des choses visibles, des ennemis de la foi, des hommes politiques sanguinaires et sans scrupules qui, dans certains pays persécutent l’Eglise, de telle ou telle théologie ou philosophie à la mode qui sapent les fondements même du christianisme.

Il s’agit là, en effet, de véritables dangers contre lesquels il est vraiment nécessaire de nous prémunir.

Les adversaires de la foi, les ennemis du Christ dans ce monde sont nombreux, et il est important à ce titre d’être suffisamment solidement fondés dans la foi pour ne pas perdre courage dans notre marche chrétienne.

Cela étant dit, ce n’est pas à ce genre d’ennemis que l’apôtre fait allusion.

L’adversaire dont il parle est bien plus redoutable, et même les plus saints des chrétiens ne tiendraient pas une seconde face à ses traits s’ils n’étaient pas revêtus de toutes les armes de Dieu.

Notre principal ennemi, Paul le nomme au verset 11, c’est le diable :  Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable.

Et au verset 12 : Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d'ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes.

Le propos de l’apôtre est donc clair : Nous n’avons pas à combattre contre des êtres humains, mais contre des puissances spirituelles ; nos ennemis ne sont pas d’abord des hommes, mais des démons !

Paul relève trois caractéristiques de ces puissances démoniaques qui nous veulent du mal.

Premièrement, elles sont puissantes.

C’est là ce qu’évoquent les expressions « principautés » et « pouvoirs », ou « les dominateurs des ténèbres d’ici-bas ».

Le diable n’est-il pas en effet, selon les propres mots de Jésus : « le prince de ce monde » (Jn 12.31 ; 14.30 ; 16.11), et il l’est en effet, mais « des ténèbres », non de la lumière !

Jésus est le véritable Prince de ce monde, le Prince de la Lumière, en qui, par qui, et pour qui sont toutes choses.

Mais le diable n’en demeure pas moins le prince de ce monde de ténèbres, le prince de tous ceux qui vivent dans les ténèbres, loin de la face de Dieu.

« Le monde entier est au pouvoir du Malin », dit l’apôtre Jean (1 Jn 5.19).

 

La deuxième caractéristique de ces puissances invisibles c’est qu’elles sont mauvaises.

Nos ennemis utilisent leur puissance pour le mal, non pour le bien !

Ces pouvoirs sont les « dominateurs des ténèbres d’ici-bas », « les esprits du mal qui opèrent dans les lieux célestes », dans le monde des réalités invisibles.

C’est dire si ces puissances démoniaques ne nous veulent pas du bien !

Il est dans leur nature même de chercher à nous faire du mal, et rien ne saurait les arrêter, pas plus que de les intimider.

Aucune alliance, aucun pacte, aucun traité de paix n’est possible avec elles, aucune zone de neutralité possible : avec de telles puissances, il s’agit soit de vaincre soit d’être vaincus !

L’intention de l’apôtre est donc de nous prévenir contre la tentation toute humaine de sous-estimer la force de notre adversaire, et sa volonté de nuire.

 

Troisième caractéristique : ces ennemis sont extrêmement rusés.

Au verset 11, Paul parle des « manœuvres » ou « ruses » du diable.

L’une de ses principales manœuvres consiste à faire croire aux hommes qu’il n’existe pas.

Le prédicateur du Réveil, Lloyd-Jones, disait avec raison : « Je suis persuadé qu’une des causes principales de la maladie de l’Eglise d’aujourd’hui réside dans le fait qu’elle a oublié le diable. Nous faisons tout dépendre de nous. Nous faisons la part trop belle à la psychologie dans nos pensées et dans notre attitude. Nous n’avons pas conscience de l’existence objective du diable, l’adversaire, l’accusateur, ainsi que de ses traits enflammés. »

Une autre ruse consiste à déjouer notre méfiance en évitant de se présenter de front : nous ne sommes en effet plus sur nos gardes lorsque Satan se présente en « ange de lumière » (2 Co 11.14), ou bien lorsqu’il pénètre dans le troupeau du Christ déguisé en brebis, tandis qu’il est un loup ravisseur !

Face à un tel adversaire, il convient d’être toujours en éveil, et de ne négliger aucune des ses ruses :

Soyez sobres. Veillez ! –dit l’apôtre Pierre– Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer (1 P 5.8)

Puissance, méchanceté, ruse : telles sont donc les trois caractéristiques de nos ennemis.

 

Comment donc espérer pouvoir résister à l’assaut de tels adversaires ?

Il serait vain de penser pouvoir le faire avec nos propres forces.

Beaucoup de nos défaites sont manifestement dues à la confiance insensée que nous plaçons en nous-mêmes, lorsque nous refusons de croire à quel point nos ennemis spirituels sont redoutables.

Dans les versets qui suivent, l’apôtre Paul nous montre précisément comment nous pouvons remporter la victoire en revêtant toutes les armes de Dieu.

 

II. L’armure de Dieu (vv. 13-17)

13  C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Déjà au verset 11 Paul avait affirmé : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. »

A quatre reprises Paul mentionne le devoir de « tenir ferme » ou de « résister ».

Ce qui est visé ici c’est la fermeté du chrétien, sa capacité de faire face aux attaques de l’adversaire, sa résistance au moment de l’épreuve.

Des chrétiens faibles et vacillants, sans fondement solide, et sans grande piété, sont des proies faciles pour l’ennemi.

Aussi Paul souhaite-t-il les voir devenir forts pour résister aux manœuvres du diable (v. 11), même dans le mauvais jour, au moment où la pression exercée sur eux sera la plus forte.

Pour acquérir cette fermeté il faut impérativement revêtir « toutes les armes de Dieu ».

L’expression « toutes les armes de Dieu » traduit le mot grec panoplia, qui désigne l’armure complète dont étaient revêtus les soldats romains.

Cette armure est confectionnée et fournie par Dieu lui-même.

Paul énumère les six éléments de l’équipement du soldat : la ceinture, la cuirasse, les chaussures, le bouclier, le casque et l’épée, qu’il identifie respectivement à la vérité, la justice, les bonnes nouvelles de paix, la foi, le salut et la Parole de Dieu.

Ce sont là les armes dont Dieu nous équipe pour combattre nos ennemis.

Le premier élément de l’armure est la ceinture de la vérité : ayez à vos reins la vérité pour ceinture (v. 14).

La ceinture du soldat était généralement en cuir, et constituait une pièce essentielle qui ajustait la tunique autour de la taille et maintenait l’épée.

Elle permettait au soldat de marcher sans être gêné.

En la serrant autour de sa taille, il se sentait plus fort et plus confiant.

C’est la vérité qui sert de ceinture au chrétien, la vérité de la Parole de Dieu, la vérité de la foi, comme aussi la vérité dans le sens de la sincérité et de la droiture, ou de l’intégrité.

La cuirasse de la justice constitue le deuxième élément de l’armure du chrétien (v. 14).

La cuirasse du soldat romain recouvrait souvent aussi bien le dos que la poitrine, et était un élément essentiel pour la protection des organes vitaux.

Paul associe donc ici la cuirasse à la justice du chrétien : la cuirasse de la justice.

La justice, c’est d’abord celle de Dieu, c’est la justification par la foi, le fait d’être déclaré juste par Dieu en vertu du sacrifice unique et parfait de notre Seigneur Jésus-Christ.

Le chrétien est celui qui est « juste », parce que justifié par Dieu, par le moyen de la foi, de sorte qu’ « il n’y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » !

Le chrétien n’a plus à craindre le jugement de Dieu, et encore moins les accusations incessantes du Diable et des démons.

Les accusations du Diable ne l’atteignent plus, car la cuirasse qu’il porte est celle de la justice de Dieu, capable de le protéger de tous les coups portés contre lui.

Mais la cuirasse du chrétien, c’est aussi la justice du caractère et de la conduite, la justice morale à laquelle nous sommes appelés chacun.

Cultiver la justice permet de résister aux tentations du diable, de la même façon que cultiver la vérité permet de déjouer ses ruses.

Ensuite vienne les chaussures de l’Evangile : « mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l'Évangile de paix » (v. 15).

Paul fait ici allusion à la caliga, cette demi-botte du légionnaire romain, faite de cuir, qui se fixait à la cheville et à la jambe par des lanières.

Elle permettait au soldat d’effectuer de longues marches et lui garantissait une bonne assise.

Sans jamais gêner sa mobilité, elle empêchait son pied de glisser.

Les chaussures sont l’image des bonnes dispositions que donne l’Evangile de paix.

Le mot « dispositions » traduit un mot grec qui signifie « l’élan » (TOB), « le zèle » (FC) ou l’aptitude, et désigne la fermeté que communique l’Evangile à ceux qui l’acceptent, à l’image de la stabilité que procurait la caliga que portaient les soldats romains.

Fermeté au milieu de la tentation et de l’épreuve, les chaussures constituent de même, comme on peut aussi le traduire : « le zèle pour annoncer la Bonne Nouvelle de la paix » (FC, TOB).

Comme l’a écrit un commentateur : « L’œuvre missionnaire ressemble à une paire de sandales données à l’Eglise afin qu’elle se mette en marche et ne cesse d’aller de l’avant en proclamant le mystère de l’Evangile ».

Le zèle pour le témoignage et la fermeté dans la foi et dans l’espérance que donne l’Evangile constitue les chaussures de l’armure du soldat chrétien, en marche pour la conquête du monde pour le Christ.

Le quatrième élément de l’armure du chrétien est le bouclier de la foi : « Prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin » (v. 16).

Le mot que Paul emploie ne désigne pas le bouclier rond et petit qui n’offrait qu’une protection limitée, mais le bouclier oblong de 1,20 m sur 75 cm qui protégeait presque tout le corps : le scutum latin.

Ce bouclier assez lourd servait principalement à arrêter les objets incendiaires, tels que les flèches trempées dans la poix et allumées avant d’être lancées.

La foi constitue donc le bouclier, l’arme défensive par excellence du chrétien, avec laquelle il est possible de se protéger contre toutes les attaques de l’ennemi, et d’éteindre tous ses traits enflammés.

Que représentent les traits enflammés du Malin desquels le chrétien est protégé grâce à son bouclier ?

Ce sont d’abord toutes les accusations malveillantes qui brûlent notre conscience par de fausses culpabilités.

Ce sont encore les pensées incontrôlées de doute ou de désobéissance, de rébellions, de convoitise, de méchanceté ou de crainte, toutes ces pensées qui nous éloignent de la vérité de Dieu et de la voie de la sagesse.

La foi triomphe victorieusement de tout cela, en se saisissant des promesses de Dieu, lorsque surviennent des moments de doute et de découragement, comme le disent si bien les paroles du cantique : « La foi renverse devant nous les plus fortes murailles. La foi triomphe des verrous et gagne les batailles. La foi nous ouvre les trésors de la toute puissance ; les plus faibles deviennent forts sous sa sainte influence. » (Cantique N° 628)

Cinquième élément de l’armure du chrétien, le casque du salut (v. 17) : « prenez aussi le casque du salut » dit l’apôtre.

Le casque du soldat romain était généralement en bronze ou en fer, et seul un coup de hache ou de marteau pouvait le briser.

Celui-ci était essentiel pour assurer la sécurité du combattant.

La puissance salvatrice de Dieu, le salut qu’il nous a acquis en Jésus-Christ et qu’il nous réserve aussi dans les cieux constitue notre seule défense efficace contre l’ennemi de nos âmes.

Le chrétien peut relever la tête en tout temps, parce qu’il porte déjà le casque du salut, en attendant de porter la couronne de gloire promise à ceux qui croient.

Il peut se tenir debout devant Dieu, et sans craindre ses adversaires, parce qu’il appartient au Seigneur, et qu’il bénéficie de sa protection, tout en sachant que nul ne pourra jamais le ravir de sa main (Rm 8.38-39).

La sixième et dernière partie de l’armure est l’épée (v. 17).

Notez que de toute la panoplie présentée, seule l’épée permet à la fois d’attaquer et de se défendre.

Mais cette épée suppose un combat rapproché, car le mot grec machaira désigne une épée courte, un glaive.

C’est l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu.

Hb 4.12  Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur.

La Parole de Dieu est l’arme offensive du chrétien.

Elle seule permet de faire reculer l’adversaire, et de gagner du terrain pour la cause de la Vérité, la cause du Christ.

La Bible est aujourd’hui encore l’épée de l’Esprit, c’est à dire l’épée que l’Esprit-Saint emploie pour renverser tous les systèmes défensifs des hommes, pour aiguillonner leur conscience et les éveiller spirituellement.

Cette épée, l’Esprit la place aussi entre nos mains pour nous permettre de résister efficacement à la tentation, comme le fit Jésus qui cita les Ecritures pour contrer le diable dans le désert de Judée.

De même dans l’évangélisation, où elle constitue la seule force efficace de persuasion en face de l’incrédulité de nos interlocuteurs.

Le simple fait de citer les Ecritures est sans nul doute plus efficace que tout beau discours lorsqu’il s’agit d’annoncer l’Evangile aux pécheurs.

N’ayez donc jamais honte, chers amis, de vous en servir, ni d’affirmer votre confiance inébranlable dans la Bible comme épée de l’Esprit.

Telle est donc la panoplie complète du chrétien, l’armure de Dieu dont il est absolument nécessaire que nous nous revêtions, si nous voulons remporter la victoire sur les ennemis de nos âmes.

 

III. La prière (v. 18)

Notez cependant que Paul ne se contente pas d’énumérer ces six éléments de l’armure du chrétien.

Il reste un élément essentiel, sans lequel aucun de ses six éléments ne serait vraiment efficace contre les assauts de l’adversaire, et il s’agit de la prière, v. 18.

18  Priez en tout temps par l'Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints

La prière constitue un élément essentiel dans l’armure du chrétien.

Avec la Parole de Dieu, qui est « l’épée de l’Esprit », elle apparaît comme l’arme principale que l’Esprit Saint met entre nos mains.

La Bible et la prière sont les deux mains dont l’Esprit se sert pour accomplir son œuvre à travers nous, contre les assauts de l’adversaire.

C’est par la prière en effet que nous nous appuyons sur le Seigneur et sur ses promesses, et que nous manifestons notre dépendance vis-à-vis de Lui.

C’est par la prière aussi que nous intercédons pour tous ceux qui sont encore sous l’emprise du prince de ce monde, afin que le Seigneur les conduise à sa lumière.

Voilà pourquoi aussi l’apôtre nous encourage à prier « en tout temps », « avec toutes sortes de prières et de supplications », « avec une entière persévérance », et « pour tous les saints ».

Alors frères et sœurs, que puis-je faire de mieux ce matin, sinon de vous exhorter, à la suite de l’apôtre Paul, à vous revêtir véritablement de toutes ces armes que Dieu met à votre disposition.

Revêtez-vous de l’armure de Dieu, et apprenez aussi à vous en servir.

Une armure n’est pas faite pour rester au fond d’un placard, mais pour être portée fièrement, dans un combat corps à corps contre l’adversaire !

Quelqu’un a dit : « Au ciel, nous ne porterons pas d’armure, mais des robes de gloire ; ici-bas, les armes doivent être portées nuit et jour. Nous devons marcher, travailler et même dormir avec elles, autrement nous ne sommes pas de vrais soldats de Christ ».

Soyons donc, chers amis, de vrais soldats du Christ, et honorons notre Roi en remportant avec Lui et par Lui la victoire sur toutes les puissances de mort, victoire qu’il a déjà remportée à la Croix, et qui sera un jour pleinement manifestée, quand il reviendra dans sa gloire.

Telle est notre vocation jusqu’à ce qu’il vienne !

Amen !